Le Centre d’art Makoro est situé au dessus des falaises bordant le camp des gardes de N’Tominkorobougou
La particularité de cette exposition, c’est qu’elle regroupe 15 photos des trois femmes Oumou Diakité, Férima Diakité et Fatouma Dembélé et 10 tableaux du célèbre peintre Amadou Sanogo, promoteur du Centre d’art Makoro. Une structure en construction dont les travaux ont été arrêtés, afin de permettre cette exposition.
Le maître des lieux explique avoir saisi l’opportunité de la 13è édition des Rencontres africaines de la photographie de Bamako pour proposer une immersion des professionnels maliens et internationaux dans les arts visuels.
Les trois photographes proposent des images qui mettent en valeur des parures, habits et coiffures de nos ethnies. Pour Fatoumata Dembélé, il s’agit de «gofa, corbo thirey» pour celle qui sont mariées, «sourgout, foulane foulane». Il y a aussi des colliers qui accompagnent ces coiffures appelées : «diétou, tolonmi» et faites avec de l’or ou de l’argent.
Férima Diakité expose divers types de pagnes en cotonnade faits par des tisserands dont chacun a une signification et une utilisation particulière. Oumou Diarra dévoile dans ses tableaux un pan de l’arsenal de séduction des femmes, notamment des perles que les femmes portent autour des reins. L’artiste montre aussi dans toute sa splendeur le basin, un tissu de luxe qui a pris une grande valeur dans notre société.
Quant aux œuvres du peintre Amadou, toutes en peinture semi figurative, elles montrent des personnages et des éléments de l’actualité nationale et internationale. Le masque qui protège contre la Covid-19, les conflits entre les communautés et certaines phases des différentes crises qui affectent notre pays. Ses toiles en disent long sur les joies et affres vécues par la société malienne contemporaine.
Le Centre d’art Makoro dont la construction s’achève bientôt est situé au dessus des falaises qui bordent le camp des gardes de N’Tominkorobougou sur une superficie totale de 800 mètres carrés. Les gros œuvres sont terminés, on est actuellement dans une phase de finition. Le bâtiment comporte trois niveaux et un rez-de-jardin. L’accueil et l’administration seront à ce niveau tout comme une galerie d’exposition de 200m carrés.
Quant au restaurant et un espace de travail ou de création de 300 mètres carrés seront au rez-de-chaussée. L’édifice sera un véritable joyau. Quatre chambres assez spacieux pour la résidence de création et une autre salle d’exposition sont situées à l’étage. D’un coût total prévisionnel de 340 millions de Fcfa, il est financé par l’artiste lui-même, Total Mali et Total Fondation de Paris, Bramali et Orange Mali.
Pour Amadou Sanogo, ses collègues qui seront admis en résidence de création dans ce centre seront accompagnés dans la promotion de leurs œuvres à travers des critiques et autres expositions et ventes.
Youssouf DOUMBIA
La 5è édition du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama) s’ouvre aujourd’hui dans notre pays sous le thème : «Artisanat, facteur de développement et de sauvegarde de notre identité culturelle» pour prendre fin le 7 décembre prochain..
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
Le Salon international de l’artisanat touareg, tenu du 18 au 23 novembre, a dédié la journée du samedi dernier au département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. La rencontre a été marquée par un panel sur le thème : secteur artisanal au Mali, alternati.
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
