
Les participants ont abordé trois questions identifiées comme prioritaires Elle a rassemblé les acteurs du secteur de l’énergie pour caractériser les enjeux, les défis et les actions pratiques de l’intensification du rôle moteur du secteur privé dans l’accès universel à l’énergie et à la transition énergétique au Mali. L’ouverture de la rencontre a été présidée par le secrétaire général du ministère des Mines, de l’Énergie et l’Eau, Soussourou Dembélé. Il a avait à ses cotés les présidents de la Fenem, Dadié dit Amadou Sankaré, du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm), Mossadeck Bally et du représentant de la coopération de l’ambassade Suédoise, Richard Bomboma. Au cours de la présente rencontre, les participants ont abordé trois questions identifiées comme prioritaires.
Il s’agit de l’amélioration des aspects règlementaires, la prise en compte du rôle central de l’énergie comme catalyseur du développement et l’inclusion financière. «Les défis liés à l’accès à l’énergie sont nombreux dans notre pays. Coupures intempestives de courant, délestages, dépendance aux produits pétroliers importés, coûts élevés de l’électricité, dégradation des forêts sont autant de problématiques qui minent nos économies et le développement global du pays», a déploré le président de la Fenem. Pour Dadié dit Amadou Sankaré, le pays regorge de nombreux acteurs privés qui proposent des solutions visant à rehausser le taux d’accès à l’énergie et contribuer à la transition énergétique à l’échelle nationale. «Les 160 entreprises membres de la Fenem sont autant d’exemples concrets d’un marché en plein essor et d’opportunités croissantes pour répondre aux divers besoins énergétiques», a-t-il déclaré.
Ces acteurs privés font cependant face à de multiples facteurs bloquant l’évolution de leurs activités. Parmi les contraintes, Dadié dit Amadou Sankaré a mentionné celles liées à l’accès aux financements (nationaux et internationaux) et aux marchés publics et à l’importation des équipements d’énergies renouvelables. Autres défis souligné par le président de la Fenem sont le manque de ressources humaines qualifiées, l’insuffisance des incitations et les réglementations spécifiques en place ainsi que leur mise en œuvre effective. «Notre volonté est que cette table ronde constitue une base pour des synergies futures dynamiques et structurantes pour le pays», a-t-il laissé entendre. Le président du CNPM a souligné que l’énergie est au centre de presque tous les défis majeurs, mais aussi des perspectives prometteuses qui se présentent au monde aujourd’hui. Qu’il s’agisse d’emplois, de sécurité, de changement climatique, de production de nourriture ou d’accroissement des revenus, l’accès pour tous à l’énergie est essentiel.
«Le Mali dispose d’un important potentiel inexploité de développement des énergies renouvelables», a aussi fait remarquer Mossadeck Bally. Et à Richard Bomboma de rappeler que sont pays soutien plusieurs programmes et projets des énergies renouvelables au niveau national et régional en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable (OOD7).
Le secrétaire général du département en charge de l’Énergie a assuré que le gouvernement s’est engagé à relever ces défis à travers des efforts concrets déjà consentis. En effet, il a créé un cadre législatif et institutionnel adéquat, développé des projets d’énergies renouvelables, élaboré des plans et des stratégies, suscité l’intérêt des investisseurs privés... «La vision du gouvernement est une contribution décisive du sous-secteur des énergies renouvelables dans la réduction de la pauvreté et le développement durable par une approche intégrée des politiques, stratégies et programmes d’investissements», a expliqué Soussourou Dembélé.
Babba COULIBALY
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