
Le ministère du Travail, de la Fonction
publique et du Dialogue social, multiplie les initiatives pour la mise en place
d’un dialogue social fort. La dernière en date est la signature le 25 août
dernier du Pacte de stabilité sociale et de croissance avec un plan d’actions.
Dans ce processus, le département en charge du
Travail, en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT),
organise, depuis hier dans un hôtel de la place, un atelier national de partage
de bonnes pratiques internationales pour les élections professionnelles. La cérémonie
était présidée par le ministre en charge du Dialogue social, Dr Fassoun
Coulibaly, en présence du directeur pays de l’OIT à Abidjan, Frédéric Lapeyre
et des représentants des quatre centrales syndicales.
Les élections professionnelles sont organisées
au niveau national pour déterminer la représentativité des confédérations
syndicales des travailleurs. Cet atelier de deux jours va permettre aux
participants de s’imprégner des pratiques de plusieurs pays (Benin, Sénégal,
l’Europe, etc.) en matière de représentativité syndicale. Pour cela, des
experts de ces pays ont été sollicités pour la présentation de leurs expériences.
La rencontre vise également à identifier les problèmes juridiques de la représentativité
au Mali, les principales étapes d’une élection professionnelle, ainsi que le rôle
et les responsabilités des acteurs dans le processus d’élections. L’atelier
permettra aux mandants tripartites de s’accorder sur une feuille de route
comprenant un mode opératoire et un chronogramme type d’organisation des élections
professionnelles dans notre pays.
Le ministre du Travail, de la Fonction
publique et du Dialogue sociale a souligné que l’absence des élections
professionnelles fait que chacune des centrales syndicales revendique le droit
de représenter les intérêts de l’ensemble des travailleurs au sein des
institutions. Tout ceci démontre, a indiqué Dr Fassoun Coulibaly, la nécessité
d’identifier les organisations syndicales les plus représentatives. Une action
qui permettra, a-t-il justifié, d’assurer l’équité de traitement des centrales
syndicales et de renforcer le dialogue social, gage de paix et de stabilité
sociale. Dr Fassoun Coulibaly a rappelé que depuis 2005, toutes les tentatives
d’organisation des élections professionnelles ont été vaines à cause des
obstacles majeurs liés au mode de scrutin, au budget et au seuil de représentativité
des syndicats.
Le directeur pays de l’OIT a salué les avancées
majeures du Mali grâce à la concertation qui est une condition de la réussite
du dialogue social, y compris le renforcement des capacités des acteurs du
dialogue. Frédéric Lapeyre a indiqué que ces élections ont un rôle fondamental
dans la mise en œuvre d’un dialogue sociale fort.
Les représentants des confédérations
syndicales ont unanimement salué la tenue de cet atelier et promis de jouer
leur partition pour des élections apaisées. Les syndicalistes ont appelé à une
unité d’action pour le bonheur des travailleurs. Le représentant de l’Union
nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a expliqué que cet atelier participe
de la mise en œuvre du plan d’actions du Pacte de stabilité social et de
croissance. Abdourahamane Hinfa Touré a rappelé que la seule et dernière élection
professionnelle tenue par notre pays date de novembre 1959.
Pour sa part, le président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a fait savoir que l’établissement de la représentativité syndicale est d’une importance singulière pour les employeurs dans l’identification de ses interlocuteurs privilégiés. Parlant des grèves, Mossadeck Bally a relevé qu’un investisseur ne peut avoir envie d’investir dans un pays où il y a 400 préavis de grève en 3 ans.
Mohamed DIAWARA
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