L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du
ministère de la Refondation de l’état, chargé des Relations avec les
institutions, Abraham Bengaly, en présence du commissaire adjoint au développement
institutionnel, Issa Abdoulaye.
Cette rencontre, qui durera cinq jours, se veut un cadre d’échanges
et de partage d’expériences, mais aussi de formulation de propositions en vue
de la conception de l’application SIGRH suivant une approche participative, mettant
en valeur les compétences internes de l’administration publique.
L’application qui va être ainsi développée sera reliée à la
base des données du Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec)
pour une confrontation avec les données biométriques des agents. Et ce, afin de
disposer des données fiables et sécurisées sur les effectifs de la fonction
publique de l’état et des collectivités territoriales.
Cela est d’autant plus
important que les travaux de cette session devront permettre, notamment de définir
une meilleure approche méthodologique permettant de garantir la sécurisation
des données personnelles et administratives qui seront enregistrées dans la
base, a exhorté le secrétaire général du ministère de la Refondation de l’État.
Il a aussi rappelé que la maîtrise des dépenses et des
effectifs des agents publics est, aujourd’hui, au cœur des préoccupations des
pouvoirs publics dans tous les pays du monde et singulièrement, ceux en développement.
Abraham Bengaly a ajouté que la fonction publique de l’état et des collectivités
territoriales sont confrontées à des difficultés majeures qui nuisent aux
efforts du pays en matière de gestion des ressources humaines.
Parmi ces
difficultés, il a cité l’absence de fichiers actualisés au niveau des structures
chargées de la gestion des ressources humaines des deux fonctions publiques.
S’y ajoutent l’absence d’interconnexion entre les structures chargées de la
gestion des ressources humaines de l’état, d’une part, et d’autre part, entre
ces structures et celles chargées de la gestion des ressources humaines des
collectivités territoriales, l’absence d’un fichier unique pour la gestion des
salaires des fonctionnaires des collectivités territoriales…
Au regard de ces constats, le gouvernement a décidé, il y a
quelques mois, de mettre en place un système de gestion des ressources humaines
intégrant les données biométriques du Ravec au profit de la fonction publique
de l’état et des collectivités territoriales.
Abraham Bengaly a
aussi rappelé que le projet SIGRH est une initiative des hautes autorités de la
Transition et par ricochet l’un des chantiers prioritaires du projet de
refondation de l’état. «Puisqu’il figure en bonne place parmi les
recommandations des Assises nationales de la refondation», a rappelé le secrétaire
général.
Abraham Bengaly s’est par ailleurs dit persuadé que cette rencontre
permettra aux participants de jouer leur partition dans la modernisation de la
fonction publique de l’état et des collectivités territoriales.
Bembablin DOUMBIA
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.
