La structure sise à Bakaribougou en Commune II du District de Bamako a tenu, hier dans ses locaux, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. Les travaux étaient présidés par Adama Diamouténé, conseiller technique au ministère de la Santé et du Développement social. Il avait à ses côtés le directeur général du Cnapess, Kassoum Diabaté.
Au titre
de 2025, les prévisions budgétaires se chiffrent à 361,5 millions de Fcfa avec
une diminution globale de 6,38% par rapport à 2024. Le conseiller technique au
ministère en charge du Développement social a affirmé que cette session est
marquée par la réduction des allocations budgétaires, l’absence de partenaires
stratégiques, la crise énergétique persistante, l’insuffisance de personnel
qualifié ainsi que le retard dans l’adoption des textes.
Sur les
23 activités programmées, seulement 13
ont été réalisées l’année dernière, soit
un taux d’exécution de 56,52% contre 42,42% en 2023. Adama Traoré a relevé que
les indicateurs de performance sont restés en deçà des objectifs fixés à cause
des difficultés de mobilisation des ressources. Il dira que le Cnapess a mis
l’accent sur des activités à grand impact.
Il s’agit notamment de la réalisation d’un film documentaire éducatif pour promouvoir l’économie sociale et solidaire, celle de campagnes de sensibilisation de masse sur les dispositifs de protection sociale touchant 3.124 personnes issues de 223 organisations.
Le représentant du ministère en charge du Développement social a annoncé que le Centre consacre en 2025, environ 93,23% de ses ressources aux activités d’opérationnalisation de l’ESS auprès des membres des organisations et entreprises l’Économie sociale et solidaire (ESS) et 6,77% aux investissements pour l’acquisition d’équipements divers de soutien au Centre.
Le
directeur général du Cnapess a souligné que cette année, sa structure entend
privilégier la réalisation d’une étude approfondie de l’écosystème d’ESS au
Mali afin de poser un diagnostic précis pour orienter ses interventions.
Kassoum Diabaté a cité également l’organisation de forums intersectoriels sur
l’ESS pour offrir une plateforme d’échanges pour renforcer le dialogue
inclusif autour des enjeux du secteur et l’organisation de formations
payantes des membres d’organisations et entreprises sociales sur la fiscalité
dans le but d’améliorer leur conformité fiscale et leur compétitivité.
Le Centre a pour mission de promouvoir les organisations et entreprises sociales afin de maximiser leurs contributions à la création de richesses et d’emplois dans notre pays. La mission d’une entreprise sociale consiste à répondre à des besoins collectifs et à contribuer au bien commun, plutôt qu’à chercher à maximiser ses profits.
Mohamed DIAWARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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