Les administrateurs ont passé en revue les activités faites par l’ EMP-ABB pendant le dernier semestre
La rencontre était présidée par le représentant du ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de division Sidiki Samaké. C’était en présence du directeur général de l’EMP-ABB, le colonel Souleymane Sangaré et des 12 membres du CA représentant 11 pays et une organisation sous-régionale.
La session a permis de passer en revue les activités faites par l’ EMP-ABB pendant le dernier semestre, de voir les insuffisances et de se projeter vers la 2è session du CA de l’année 2023. La réunion s’est tenue dans un environnement qui nécessite une compréhension et une évaluation correctes des enjeux et défis, afin de faire les choix les plus pertinents possibles. C’est pourquoi, dira le représentant du ministre de la Défense et des Anciens combattants, il est important de prendre le temps de la réflexion afin d’échanger autour de la notion de paix et de l’approche qui semblerait être la plus pertinente en vue d’accompagner au mieux les opérations de paix dans le monde.
«Nous devons avoir le courage de faire un diagnostic sans complaisance et proposer des solutions pour combler les insuffisances et les manquements afin d’améliorer ou de réajuster les interventions face aux nouveaux défis», a soutenu le général de division Sidiki Samaké.
L’EMP-ABB s’est dotée en 2018 d’un cadre stratégique accompagné d’un plan de mise en œuvre pour la période 2019-2023. Ce plan stratégique quinquennal avait pour but d’imprimer à l’École une dynamique nouvelle et encore plus ambitieuse. «Elle amorçait une transformation dynamique et positive en vue de mieux soutenir les pays de la sous-région et du continent à prendre en charge les défis sécuritaires, complexes et multiformes», a rappelé le président du Conseil, soulignant que les tendances actuelles pourraient amener l’ONU et l’UA à changer fondamentalement leurs approches.
Pour le général Samaké, l’EMP-ABB doit offrir des programmes qui s’alignent non seulement sur les agendas et priorités des organisations sous-régionales, régionales et internationales responsables des questions de paix et de sécurité. Mais aussi qui s’adaptent de façon dynamique aux exigences du nexus paix, sécurité et développement. Il a souhaité que l’établissement prenne en compte ces évolutions du contexte et des réponses aux préoccupations de paix et de sécurité en se dotant d’un cadre stratégique adapté pour les cinq prochaines années.
L’EMP est une école de renforcement de capacités des femmes et des hommes, des civils, des porteurs d’uniformes d’une manière générale dans le domaine du soutien à la paix, des opérations de paix, de la connaissance de l’environnement de maintien de la paix. «C’est ce travail que nous avons fait pendant le premier semestre», a fait remarquer le colonel Souleymane Sangaré. Et le directeur général de l’EMP-ABB de rappeler que son établissement a organisé une trentaine de sessions de renforcement de capacités, trois séminaires et plusieurs projets de recherche pendant cette période. «Nous avons eu à lancer notre troisième Master sur la criminalité organisée, terrorisme et coopération pénale internationale», a-t-il indiqué, précisant que ce Master dure deux ans.
Le colonel Sangaré a annoncé la préparation pour la troisième cohorte d’un Master qui existe déjà au niveau de l’École qui concerne le maintien de la paix et la reconstruction de l’État post-conflit. La structure, a-t-il signalé, reçoit des demandes fortes de toute l’Afrique en matière de renforcement de capacités.
Souleymane Sidibé
Souleymane SIDIBE
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