
L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la Justice et des
Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, en présence des
acteurs de défense des droits humains. Cet atelier visait à faciliter l’opérationnalisation
de la Direction nationale des Droits de l’Homme, mais aussi à vulgariser le
rapport final de notre pays, au titre du 4è cycle de l’Epu.
Cette nouvelle
structure devra assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des
recommandations issues de l’Examen périodique universel. Cela, comme stipulé
dans ses missions contenues dans les dispositions de l’article 2 de la loi n°2023-011
du 11 mai 2023 portant modification et ratification de l’ordonnance n°2023-005/PT-RM
du 10 février 2023 portant création de la direction nationale des Droits de
l’Homme.
Pour le ministre Kassogué, il est du devoir de
son département de créer les conditions nécessaires permettant l’ancrage
institutionnel adéquat de cette nouvelle structure. Laquelle est le service
technique servant d’interface entre l’état et les structures intervenant dans
le domaine des droits humains. Il s’agit, notamment, de la Commission nationale
des Droits de l’Homme (CNDH), des structures non étatiques et des organisations
internationales œuvrant dans le domaine.
L’opérationnalisation de cette structure
intervient dans un contexte partenarial favorable, au regard de la dynamique
qui s’est installée dans le cadre de la participation de notre pays à l’Epu.
Cette rencontre participe de la vulgarisation des différentes recommandations
contenues dans le rapport final adopté par consensus par les états membres présents,
lors de la 54è session du conseil des Droits de l’Homme, à Génève, il y a quelques
semaines. «
Il s’agira, non seulement, d’identifier les structures
porteuses de chacune des recommandations que notre pays a acceptées, mais aussi
de les inviter à engager des actions pour mettre en œuvre ces recommandations
durant les quatre prochaines années à venir», a exhorté Mahamadou Kassogué.
Cela est d’autant plus nécessaire que notre pays devra, dans moins de deux ans,
présenter un bilan d’étape de ce rapport afin de mesurer les avancées et les défis
restant à relever avant le 5è cycle de l’Epu.
Le ministre en charge de la Justice a rappelé
l’attachement de notre pays à la promotion et à la protection des Droits de
l’Homme, en tant que nation dont les valeurs, en cette matière, sont
brillamment illustrées par la Charte de Kouroukanfouga de 1236. Aussi, a-t-il
indiqué, la nouvelle Constitution promulguée le 22 juillet dernier par le chef
de l’état a davantage renforcé la prise en charge des questions des Droits de
l’Homme en consacrant les 22 premiers articles aux droits fondamentaux du
citoyen.
Au sortir de la 43è session du Groupe de travail sur l’Epu, le Mali avait reçu 275 recommandations formulées par les états. Parmi ces recommandations, 219 ont été acceptées (soit 79,63%), 52 ont été notées (18,90%), 4 ont été acceptées et notées à la fois (1,47%). Certaines recommandations acceptées ont été déjà réalisées, a fait savoir le ministre Kassogué. Il s’agit des recommandations relatives, notamment à la torture et les autres traitements cruels, aux violences basées sur le genre et à la création de la direction nationale des Droits de l’Homme.
Bembablin DOUMBIA
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