
C’est sûrement cette citation parmi tant d’autres qui a guidé l’esprit du président français Charles de Gaulle à demander en 1967 le départ des troupes américaines du sol français.
Le site très édifiant dédié à cet homme d’état exceptionnel français décrit si bien ce moment historique qui vit le libérateur américain « débarrasser le plancher » à la demande du « libéré ».
« Dans le contexte de la Guerre froide, la France intègre l’organisation militaire de l’Alliance atlantique. Mais dès 1958, le Général de Gaulle remet en question la participation de la France à cette organisation militaire qu’est l’OTAN.
Selon lui la France doit retrouver sa pleine capacité de décision en matière de sécurité, sans pour autant quitter l’Alliance atlantique. Le 10 mars 1966, il annonce le retrait de la France du commandement militaire intégré de l’Alliance et exige la fermeture de toutes les bases de l’OTAN sur le territoire français » nous enseigne le site (https://enseigner.charles-de-gaulle.org/).
Au total, les États-Unis évacueront vingt-sept mille soldats, trente-sept mille employés et trente bases aériennes, terrestres et navales, et l’OTAN transfèrera ses installations en Belgique. La contestation de l’hégémonie américaine menée par le général de Gaulle était en marche. Pour autant, ce dernier a toujours refusé que l’on assimilât sa politique à de l’antiaméricanisme, et ne reniait pas l’Alliance atlantique. La France reconduira d’ailleurs son adhésion au pacte atlantique en 1969.
L’histoire se répète, a dit Karl Marx, sans trop nous aventurer dans le nombre de fois ou dans la forme que cela peut prendre, comme il le décrivait, entre tragédie et farce. Mais dans un monde de plus en plus interconnecté et très documenté, l’on peut comparer, référer des évènements qui se déroulent à divers endroits de la terre et même en des moments différents.
Pourquoi alors s’étonner, qu’après l’intervention de Serval, de Barkhane, de Takuba, et après une analyse faite par les Maliens de Koulouba à Ogossagou, de Kati à Ouatagouna, de Sévaré à Guiré, que ce partenariat, sur fonds d’accords et de traités de défense, est plus enclin à faire sombrer le Mali et ses populations qu’à les relever, à les protéger et à leur faire rêver d’un avenir plus lumineux.
Autant le Français Charles de Gaulle, tout en étant reconnaissant du rôle des USA et des alliés dans la libération de la France, s’est souvenu que la nation française n’aura de caractère que lorsqu’elle sera libre de toute forme d’occupation, autant le Président Assimi GOITA, son Premier ministre et son Gouvernement entendent le battement du cœur des Maliens face à la déliquescence de leur nation, malgré des partenariats militaires multiformes et de grande ampleur déployée sur le territoire.
Ces derniers veulent donner du caractère à la nation malienne pour qu’elle soit libre et souveraine. Ils marchent sur les pas des pères fondateurs, Modibo KEITA et es compagnons, après les indépendances africaines.
Il y a des partenariats et des amitiés qui peuvent se rompre longtemps et reprendre de plus belle sur de nouvelles bases, d’égal à égal, et dans un avantage mutuel.
Le Mali et la France se tournent le dos sur le plan militaire, mais l’histoire du monde nous a enseigné que les ruptures ont leur temps de cicatrisation et peuvent resurgir sur des formes plus respectueuses et plus fécondes, dans l’intérêt des parties.
La diplomatie a les pinceaux nécessaires pour dessiner de tels tableaux. Il revient au partenaire français, dans une posture de remise en question, de se demander ce qui na pas marché, entre Konna en janvier 2013 et Mondoro en mars 2022.
Le Mali est à un tournant de son histoire comme le monde à est à un nouveau tournant de son évolution. Les épisodes, phases et actions enclenchés depuis les évènements d’août 2020, interpellent chaque Malien sur la part qu’il doit jouer dans la marche de l’histoire de son pays.
Militaire, civil, politique, religieux, paysan, artisan, femme, homme, jeune, vieux, chacun doit s’interroger, non pas sur les orientations prises par les autorités actuelles de la Transition pourtant bien reçues par une large partie des populations et au-delà du continent, mais sur sa capacité à agir pour que le cap pris soit le bon, le meilleur pour notre nation dans la quête de sécurité, de liberté, de souveraineté.
Si nous avons dit que le partenariat français ou européen n’est pas dans l’avantage de notre nation, si nous avons décidé de nous entendre avec les Russes ou les Turcs, ou les Chinois et autres, il nous revient, en citoyens libres et constructifs, de dire à nos autorités de tirer les leçons des partenariats antérieurs défectueux, de préserver l’intérêt supérieur des citoyens maliens et de nous fixer la trajectoire de la marche commune.
Cette marche commune est aujourd’hui obligatoire et requiert, pour le temps nécessaire, l’absolution de nos différences sociales idéologiques, politiques, confessionnelles pour ne rester que des Maliens, unis, fiers et forts.
Alassane SOULEYMANE, journaliste
Rédaction Lessor
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