
Ces photos ont été prises lors des missions effectuées par le photographe avec les ONG et les organisations internationales. Il a choisi de partager ces réalités de l’intérieur du pays qui échappent au plus grand nombre.
Le photographe explore avec son objectif le Mali profond et propose des portraits à mi-chemin entre la photographie documentaire et la photographie sociale. De Kayes à Djenné, en passant par Sikasso, Ségou et Mopti, les images de Hamza Traoré rendent compte des réalités dans différentes communautés rurales ou urbaines, mais aussi des paysages naturels.
«Ce sont de belles photos qui montrent la vie locale. C’est une belle exposition en marge de la Biennale de la photographie, un événement qu’on n’a pas eu depuis plus de trois ans du fait de la Covid-19 et pour d’autres raisons. C’est bien que cet évènement reste ici au Mali, parce que beaucoup d’autres pays cherchent à récupérer la Biennale de la photographie. Donc, il ne faut pas qu’on la perde. La vie culturelle au Mali est très riche, autrement dit la culture au Mali, c’est comme de l’or», a fait savoir Élisabeth Leonde, responsable aux relations publiques de Africa Move, qui visitait les expositions.
Le président directeur du Cercle culturel germano-malien, Amadou Koné, a expliqué que son organisation est une structure culturelle qui œuvre pour la promotion des arts au Mali et celle des relations culturelles entre le Mali et l’Allemagne. «Cette exposition nous va droit au cœur, parce que nous avons l’habitude d’organiser certaines expositions, mais celle-ci est particulière en ce sens qu’elle entre dans le cadre des off des 13ès Rencontres photographiques de Bamako», a-t-il dit.
Il a aussi souligné le grand plaisir éprouvé d’organiser cet événement. «Depuis que notre structure existe, on n’avait jamais eu l’occasion de nous présenter comme ça lors des Rencontres photographiques », a conclu Amadou Koné. Le photographe Hamza Traoré a rappelé les motivations qui ont sous-tendu ce travail. Pour lui, c’est le fait d’avoir la chance de voyager dans ces zones et capturer différents temps forts, dans les villages et localités du Mali.
Sinè TRAORE
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.