Ce concours qui se tient sous le thème de la lutte contre
l’immigration clandestine est ouvert à tous les tailleurs brodeurs maliens du
28 juillet au 8 août prochain. Les
inscriptions se font en ligne via WhatsApp au numéro 82 04 82 06. L’événement
est organisé par le studio 360 en collaboration avec Grande Royale.
La cérémonie de
lancement s’est déroulée, vendredi dernier dans un hôtel de la place sous la
présidence de Mme Fatoumata Ouattara, en présence de la marraine Mme Rose
Bouzaïd. On y notait aussi la présence du conseiller technique au ministère de
l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Samba
Thiam, et du président du Comité national d’organisation, El hadji Oumar Diop.
«L’objectif de ce
concours est de freiner la migration clandestine qui continue de faire des
centaines de victimes parmi la jeunesse africaine, mais aussi faire la
promotion du métier de la broderie», a laissé entendre Mme Fatoumata Ouattara.
Faisant la genèse du projet, elle a expliqué qu’il est tiré d’une expérience
personnelle de son frère cadet qui décide de tenter la migration bien qu’il
soit un brodeur qualifié.
«Malheureusement, il a été refoulé et c’est ainsi que j’ai décidé de créer cet
événement en vue de faire comprendre aux jeunes qu’on peut bien
s’en sortir avec la broderie, sans se lancer dans une aventure incertaine sur
le désert ou la Méditerranée».
Elle entend mettre à
profit cet événement pour créer chez les jeunes un réel engouement autour de la
broderie qui, selon elle, fait la fierté de l’artisanat malien en Afrique et
dans le monde. La broderie est une création artistique qui mérite une attention
particulière des autorités et de tous pour promouvoir le secteur de l’artisanat
à travers les tailleurs brodeurs, a expliqué l’initiatrice du concours. Elle a
aussi salué l’accompagnement du département en charge de la Culture et d’autres
partenaires qui accompagnent cette première édition. Avant de souligner que ce
concours a été organisé en Côté d’Ivoire avec un grand succès.
Pour sa part, El
hadji Oumar Diop a expliqué la méthodologie et comment postuler. Le concours se
passe en trois phases à savoir l’inscription via WhatsApp, la présélection et
la grande finale. Plusieurs prix seront décernés. La marraine de
l’évènement a témoigné de sa satisfaction pour le choix porté sur sa modeste
personne. «L’objectif de ce projet cadre avec ma vision de la lutte contre la
migration clandestine qui bafoue la dignité de nos frères et sœurs.
Même ceux
qui ont une qualification prennent le chemin de l’incertitude, parfois du
drame» a succinctement relevé Rose Bouzaïd. Et de rappeler toute l’importance
de l’organisation d’une telle activité. Selon elle, il s’agit de faire
comprendre à nos frères et sœurs que la solution ce n’est pas forcément d’aller
à l’aventure. Pour elle, le concours de broderie est une affaire de tous les
Maliens en général et des femmes en particulier. Elle a conseillé aux jeunes de
bien travailler pour mettre en valeur leur talent. Le représentant du ministre
en charge de la Culture a salué l’initiative qui met en valeur le secteur de
l’artisanat, particulièrement la broderie. Il a prodigué des conseils et fait
des propositions de pérennité de l’événement.
Amadou SOW
La 5è édition du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama) s’ouvre aujourd’hui dans notre pays sous le thème : «Artisanat, facteur de développement et de sauvegarde de notre identité culturelle» pour prendre fin le 7 décembre prochain..
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
Le Salon international de l’artisanat touareg, tenu du 18 au 23 novembre, a dédié la journée du samedi dernier au département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. La rencontre a été marquée par un panel sur le thème : secteur artisanal au Mali, alternati.
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
