
Une chorégraphie haute en couleur
Le maître chorégraphe a ainsi proposé un spectacle de danses traditionnelles qui a mis en lumière les thèmes tels que la cohésion sociale, le vivre ensemble, la souveraineté et la stabilité. Une chorégraphie qui marie la tradition avec la modernité. Chacun des actes de la création représentant un aspect clé de valeurs du thème et illustré par des danses différentes inspirées des traditions des trois pays que sont le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Karim Togola a réussi la prouesse d’intégrer des éléments modernes pour souligner l’innovation.
Les thèmes traités étaient : l’unité historique et culturelle des trois pays du Sahel, cohésion sociale et le vivre ensemble, la souveraineté, l’affirmation de l’indépendance des peuples du Sahel et stabilité et avenir. Les différents pas de danse invoquent l’unité. Les danseurs ont également utilisé des accessoires symboliques comme les bâtons, tissus aux couleurs nationales pour montrer les gestes de défense de lutte pour la souveraineté.
En termes d’innovation, Karim Togola a proposé une fusion avec la danse contemporaine : intégration du mouvement contemporains pour dynamiser le spectacle et montré la transition entre le passé et l’avenir. Cette chorégraphie est non seulement un hommage aux traditions des pays de l’AES mais aussi un message fort sur la coopération regelée et l’importance de la stabilité, la souveraineté et de l’unité pour l’avenir.
L’utilisation d’instruments traditionnels (djèmbé, balafon, flute, kora, wassamba, sokun, etc.) accompagnés de sons modernes comme des beats électroniques subtils pour fusionner le traditionnel et le contemporain.
Mais aussi un chant de choral ou polyphonie qui intègre des sons de musique traditionnelle et harmonies modernes. La fin a été culminée dans une grande formation symbolique représentant l’unité et la résilience. Des sons de percussions puissantes et instruments traditionnels, avec une touche symbolique moderne pour signifier l’élévation collective vers un futur commun.
Y. D. et O. D.
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.