
Sommes-nous
en droit de nous préoccuper à ce point avec l’apparition le 30 septembre
dernier d’un cas de Chikungunya ? Pas pour l’instant puisque la situation est
même plutôt rassurante. Dans
un communiqué de la direction générale de la santé, il ressort que la personne
atteinte est un jeune homme de 35 ans résidant à Kayes et qui n’a effectué
aucun séjour dans un pays où sévit l’épidémie de Chikungunya, notamment Sénégal
et Burkina Faso.
Selon
le responsable de la surveillance épidémiologique à la direction générale de la
santé et de l’hygiène publique (DGSHP), Dr Yacouba Koné, le patient est guéri
et aucun autre cas n’a été confirmé à cette date. En
ce qui concerne la fièvre Chikungunya, explique-t-il, c’est une maladie virale
transmise par les piqûres de moustiques infectés (moustique tigre). La
pathologie, poursuit-il, ressemble à la dengue. Dr Yacouba Koné indique que la
contamination se fait par la piqure de moustiques infectés, avant d’expliquer que ceux-ci s’infectent en
piquant des personnes souffrant de Chikungunya.
Pour
se préserver, le médecin épidémiologiste conseille à la population de porter
des vêtements à manches longues et des tuniques longues pour protéger les
membres. Sans oublier d’utiliser des répulsifs anti-moustiques, des
moustiquaires pour se protéger les bébés, les personnes âgées et autres qui
peuvent se reposer pendant la journée. Le responsable de la surveillance
épidémiologique à la DGSHP relève aussi que la pathologie se caractérise par
des douleurs articulaires sévères, parfois persistantes (arthrites), de la
fièvre et une éruption cutanée.
Dans le but d’accroitre la vigilance et la surveillance, la DGSHP a instruit à ses directions régionales la mise en œuvre de mesures preventives contre la fièvre de Chikungunya. Il s’agit de la notification immédiate au niveau supérieur de toutes informations relatives aux éventuels cas, de sensibilisation de la population et la promotion des gestes essentiels qui permettront d’enlever, de détruire ou de contrôler les habitats des larves du moustique vecteur. Il est aussi recommandé la prise en charge des éventuels cas et l’application stricte des techniques de soins en isolement et la large diffusion de cette information à tous les niveaux y compris les services vétérinaires, ceux des eaux et forêts et d’assainissement déconcentrés.
Mohamed DIAWARA
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