
Le producteur Ousmane tenant un tas de padis récolté
«Le Cercle de Bourem qui ne
reçoit pas habituellement beaucoup de pluies a été suffisamment arrosé avec un
cumul de 436 millimètres (mm) de pluies. Idem pour Gao (310 mm) et Ansongo (300 mm)». Ces
statistiques fournies par le directeur régional de l’agriculture de Gao, Aliou
Dicko, laissent espérer sur une bonne récolte cette année.
Pour ce qui concerne, les cultures sèches beaucoup répandues
vers le Sud de la région, les récoltés ont été bonnes. Au niveau de la
riziculture, la localité est dotée de quatre systèmes.
Il s’agit du système de maîtrise totale de
l’eau, ceux de submersion contrôlée ou libre et la riziculture des mares
pratiquées dans les zones exondées. Une analyse globale de l’ensemble de ces éléments
pousse à l’espoir pour la campagne agricole 2022-2023.
Aliou Dicko qui sait de quoi il parle apporte un petit bémol. Et de dire que malgré la promesse, la
campagne a été confrontée à des difficultés
de ravitaillement en intrants agricoles du fait de la problématique de
ravitaillement du Septentrion en engrais et de l’insécurité, entre autres.
Souvent, les producteurs et techniciens d’agriculture étaient contraints de
limiter leurs déplacements vers les champs pour cause d’insécurité dans les
Cercles de Gao, Bourem et Ansongo.
Il est aussi bon de mettre en exergue les efforts accomplis
ou en train d’être faits par l’état pour mettre à la disposition des
producteurs des quantités importantes de l’engrais subventionné (engrais
organique, 452 tonnes, 30 tonnes d’urée, 12 tonnes MPK, 4 tonnes de DAP). Pour
l’instant, seuls les engrais organiques ont été mis en place. Et les
producteurs les ont utilisés dans le système de maîtrise totale.
En plus
de l’appui technique et financier des partenaires en engrais qui a été
utilisé par les producteurs dans le système de submersion libre. Selon lui, ces appuis des partenaires ont
porté sur la réhabilitation, l’aménagement
des périmètres, en semences et matériels agricoles pour l’ensemble des trois
cercles (Gao, Bourem et Ansongo), situés au bord du fleuve Niger.
«La Région de Gao a plus de 400.000 hectares dont
300.500 hectares en système de maîtrise
totale, 37.500 en submersion libre, 250 hectares de système de
riziculture des mares et 20.000 hectares pour le mil et le sorgho.
Nous pouvons dire que les paysans ont travaillé à hauteur de 80%,
mais nous craignons un peu pour le Cercle de Bourem qui a connu une forte précipitation
au niveau du système de submersion libre, considérée comme aléatoire, a précisé
Aliou Dicko.
Globalement, la campagne s’annonce bien pour la Région de Gao. Surtout comparativement à l’année dernière où les pertes ont été évaluées à 60% du fait de l’insécurité qui a touché le bassin de l’agriculture qu’est le Cercle d’Ansongo (les Communes de Ouattagouna et Boura) et de manque de pluies.
Ousmane Harouna est producteur de riz dans les champs de
Bagoundié II.
Il pratique deux systèmes de riziculture, notamment ceux de
submersion libre et contrôlée et explique, un sourire au coin des lèvres, être à sa première récolte.
Il relève
clairement que les producteurs qui ont fait une bonne récolte de riz paddy
l’année dernière se comptent sur les doigts d’une main. «Alors que cette année,
nous sommes en train de récolter les champs de riz de submersion libre. Bientôt,
nous allons attaquer aussi les champs de submersion contrôlée», a dit le
producteur.
Le 3è adjoint au maire de la Commune rurale de Ouattagouna, Yacouba Mohomodou Maïga, témoigne aussi de la promesse de la campagne agricole cette année dans le Cercle d’Ansongo en particulier dans les Communes de (Ouattagouna et Boura) où, pratiquement c’est le riz qui est cultivé par rapport à l’année dernière. Parce que la zone a reçu une quantité suffisante de pluie.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
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