Dans son discours, le ministre Sana a précisé que des "individus résidant à l’extérieur" ont entrepris une subversion contre le Burkina Faso. Ces acteurs du chaos, soutenus par certains services de renseignement de puissances occidentales, comprenaient des civils de divers profils ainsi que des militaires et anciens militaires ayant quitté le territoire national pour participer à des opérations de propagande et de déstabilisation. Cependant, il a souligné que, "grâce au suivi permanent de leurs activités, nous avons pu déjouer plusieurs tentatives de déstabilisation aussi pernicieuses qu'incessantes."
Face à ces échecs répétés, ces individus, "sans foi ni loi", ont élaboré un nouveau plan. Ce plan consistait, d'une part, à signer un contrat avec des terroristes surnommés "les centraux" et, d'autre part, à leur dispenser des formations spécifiques dans la zone du Centre-Est pour prendre pour cibles des objectifs prédéfinis dans leur contrat. Ils devaient d'abord mener des actions violentes contre des civils innocents, puis attaquer non seulement des institutions de la République mais aussi d'autres points sensibles, a détaillé le ministre de la Sécurité.
Durant les investigations, les services de renseignement ont été alertés de l'arrestation de deux individus suspects, sans papiers d'identité, à un poste de contrôle à l'entrée de la ville de Niamey le 29 août 2024. Après des interrogatoires rigoureux, ils ont révélé être accompagnés d'un certain "Akoshi", qui avait déjà franchi ce poste de contrôle. Ce dernier a été arrêté plus tard, le 30 août 2024, à la gare de Rimbo à Niamey alors qu'il tentait de s'enfuir. Des vérifications ont révélé que le dénommé "Akoshi" n'était autre que le commandant Ahmed Kinda, ancien chef de corps des Forces Spéciales. Supposé être en stage au Maroc, il s'est avéré être le chef des opérations de ces attaques planifiées. Les deux individus suspects se sont révélés être en réalité deux chefs terroristes, nommés Ousmane Abdoulaye et Amadou Amadou Idrissa.
"Ces arrestations ont permis de déjouer une grande partie du complot et de mieux comprendre les manœuvres visant à déstabiliser notre nation. Ils ont été transférés par la suite au Burkina Faso", a poursuivi Mahamadou Sana, en ajoutant qu'une opération spéciale antiterroriste a été immédiatement lancée en lien avec ce projet de déstabilisation.
Les premières investigations ont révélé que ce complot était orchestré par des ressortissants burkinabés vivant à l'étranger. Au Niger, ils étaient aidés par un certain Serge Maturin, journaliste nigérien d'origine ivoirienne, qui a hébergé le commandant Ahmed Kinda la nuit du 29 août 2024 pour faciliter son évasion et devait également faciliter l'infiltration de tout le commando à l'Est du Burkina, selon toujours le ministre Sana. Pour cette mission, Serge Maturin disposait de quatre téléphones satellitaires de marque Thuraya.
"Au vu de la gravité de ces actes, il a été décidé de maintenir l'opération spéciale afin de neutraliser toute personne tentant de semer le chaos dans notre pays", a averti le ministre de la Sécurité du Burkina Faso.
ANP
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