
Le solo de chant de la troupe de Kidal évoque les méfaits de la guerre
Lundi dernier, la troupe de la Région de Kidal a été la première à fouler la scène de la salle Sory Bamba de la Venise malienne en cette troisième nuit de compétition de la Biennale artistique et culturelle Mopti 2023.
Abdou Tomota, le directeur artistique de la troupe prend le micro et réclame de l’indulgence pour ses artistes qui ont eu d’énormes difficultés pour se préparer. Sur cette intrigante demande qui n’est pas courante à la Biennale, il nous donne des détails à la fin des prestations. En fait, sa troupe n’a eu qu’une dizaine de jours pour se préparer. N’ayant pas pu le faire à Kidal, ils se sont repliés sur Gao pour se mettre à l’internat. Puis, arrivés à Mopti cinq jours avant le début de la manifestation, la délégation de Kidal a enfin eu un peu de tranquillité. Néanmoins, c’est avec beaucoup d’abnégations que la troupe a pu montrer les créations dans les différentes disciplines.
La pièce de théâtre est intitulée «Le royaume de Bazou» raconte l’histoire d’un souverain nommé Bazou. Un roi charismatique qui, à un moment donné, doit faire face à une rébellion. Devant son ambition de créer les conditions d’entente et de paix, se dressent les ambitieuses revendications d’Attaher un leader qui conduit un mouvement de désobéissance au roi. Il réclame le changement pour un développement à travers la réalisation d’infrastructures routières, des services sociaux de base notamment, des écoles, des hôpitaux et autres.
Pour arriver à bout de cette crise, le roi Bazou fait recours aux mânes des ancêtres et sacrifie une fille albinos vierge. Ce sacrifice, à lui imposé, perturbe sa conscience et ne produit pas le résultat escompté. Quant au ballet à thème, il fait référence à «Niéleni» (femme battante). C’est une femme et son enfant quittant le sud pour aller au nord et une autre femme Tamala qui effectue le trajet inverse. Quand elles se sont croisées sur la route, l’enfant a pleuré, car il a besoin de l’eau à boire.
La danse traditionnelle qui a pour titre «Seham» est une danse maure. Elle est exécutée l’année du bon hivernage où les jeunes se rencontrent au clair de lune pour séduire les jeunes filles. Le chant est entonné par la soliste avec le refrain des choristes. À pas cadencés, chaque postulant fait sa démonstration. Cette danse est commune aux hommes et aux femmes.
«La paix» est au cœur de la discipline chœur. Pour les artistes de Kidal, les enfants du Mali doivent travailler avec intelligence, c’est à ce prix que Dieu les aidera à instaurer la paix. «Nous sommes las de faire la guerre, las aussi de migrer entre les pays car jusque-là nous n’avons pas vu à quoi cela nous a servi », s’écrient-ils.
«Pauvre toi être humain», c’est le titre du morceau de l’ensemble instrumental régional. Dans ce morceau, il est question du repentir de l’être humain. « Il faut que nous nous rappelions que Dieu nous a créés à l’image du Prophète Mohamed (PSL).
Nous devons rester humbles et respecter notre prochain afin que la paix puisse régner dans la société». Tel est le message véhiculé par cette chanson.
Le solo de chant évoque les méfaits de la guerre. Pour les Kidalois, le vrai Mali est ce pays où vivent en harmonie toutes les communautés. Kidal a conclu en ces termes : «Par Dieu et par les liens de sang, restons unis chers frères».
Envoyés spéciaux
Youssouf DOUMBIA
Amadou SOW
Oumar DIOP
Rédaction Lessor
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