C’est en substance ce que l’on retient de la 8è session ordinaire de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’ALG, tenue le vendredi 11 juillet dernier, par visio-conférence. Présidée par le Président de la République du Niger, Président en exercice de l’ALG, le Général d’armée Aboudourahamane Tiani, la rencontre a enregistré la participation de ses homologues malien, le Général d'armée Assimi Goïta et burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré. à l’ordre du jour de cette rencontre figurait, notamment, l’adoption de l’acte portant transformation de l’ALG en Agence d’exécution des projets et programmes de développement de la Confédération AES.
La décision de cette transformation de l’ALG s’explique par de nouvelles orientations de l’AES, notamment le rejet de toute imposition, c’est-à-dire l’affirmation de la souveraineté de l’espace confédéral, a fait savoir le Président du Niger dans son discours d’ouverture. Pour le Général d’armée Aboudourahamane Tiani, par rapport à cette volonté d’affirmer la souveraineté de l’espace confédéral et à ce souci constant de répondre aux préoccupations des populations, la Confédération n’a d’autre choix que de mettre l’accent sur le développement endogène. « Nous ne devons plus passer notre temps avec la petite calebasse pour quémander le financement de nos organisations », a-t-il déclaré.
Créée le 3 décembre 1970, l’ALG a su entreprendre et réaliser des projets de coopération transfrontalière visant le développement local de la région du Liptako-Gourma, a souligné, de son côté, le Président de la Transition du Mali, par ailleurs Président de la Confédération AES. Cela, dans plusieurs domaines notamment l’agriculture, l’élevage, l’environnement, l’énergie, les télécommunications, les mines, les infrastructures routières et sociales de base. « Avec ses 55 ans d’existence, notre organisation commune s’est montrée résiliente et a produit des résultats tangibles », s’est félicité le Général d’armée Assimi Goïta. Cependant, a-t-il nuancé, face aux mutations géopolitiques actuelles, tant mondiales que régionales, particulièrement au Sahel, l’ALG doit s’adapter aux nouveaux défis pour accomplir pleinement sa mission.
Cette rencontre marquait un tournant décisif dans la vie de l’ALG. Et le Président Goïta en est conscient. « Avec la création de l’AES, puis l’avènement de la Confédération en juillet 2024, il est nécessaire de discuter de la forme que nous souhaitons donner à cet important outil d’intégration régionale à l’avenir », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le Président du Faso a invité à harmoniser les différentes politiques dans l’espace confédéral dans les différents domaines, notamment celui de l’agriculture et l’élevage. à ce sujet, le Capitaine Ibrahim Traoré a précisé que c’est une filière importante pour l’autosuffisance dans les états membres de l’AES. « Nous jugeons que c’est un domaine où nous ne pouvons plus permettre à des partenaires d’intervenir comme ils veulent. Il faut que nous puissions harmoniser nos politiques pour pouvoir permettre à la future Agence d’exécution de se caler de façon aisée sur le sillon qu’on aurait tracé dans ces domaines », a-t-il insisté.
AUDIT- Au terme des travaux, un communiqué final a sanctionné la rencontre. Il ressort du document que les Chefs d'état de l’ALG ont passé en revue le contexte géopolitique de la sous-région ouest-africaine et examiné la situation sécuritaire dans les états du Liptako-Gourma. Ils se sont également félicités des actions que mènent individuellement et collectivement les états membres dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, ayant notamment permis un retour progressif de l'administration et des personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine. Ils ont salué les approches de développement intégré et de proximité développées par l'ALG depuis sa création.
Les Chefs d’état ont aussi décidé de capitaliser et de valoriser les acquis de l'ALG au bénéfice de l’AES, en matière de développement. Sans oublier sa transformation en Agence d'exécution des projets et programmes de développement de la Confédération. « Pour ce faire, la nouvelle Agence d'exécution mettra en œuvre les projets et programmes, selon les orientations et sous la conduite du conseil des ministres de la Confédération », précise le communiqué final.
Le document signale que les Chefs d’état ont instruit les ministres en charge de l'ALG d’effectuer un audit préalable de l'Institution et de prendre toutes les dispositions en vue de mettre en œuvre sa transformation avant le 31 décembre prochain, c’est-à-dire, dans quelques jours.
Prélèvement confédéral : GARANTIR L’AUTONOMIE BUDGETAIRE DE L’AES
Sous la présidence du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, le collège des Chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel (AES) a décidé, le 28 mars dernier, d’instituer un prélèvement confédéral (PC-AES) de 0,5% sur la valeur en douane des importations en provenance de pays tiers. Ce prélèvement vise à financer les activités de l’organisation, son fonctionnement ainsi que ses projets et programmes.
Le communiqué qui a donné l’information, indique que sont soumises au prélèvement confédéral, les marchandises importées des pays tiers et mises à la consommation ou en libre pratique dans le territoire douanier de l’AES, conformément à sa réglementation douanière en vigueur.
Toutefois, toutes les importations ne sont pas concernées par cette nouvelle taxe. Les marchandises en provenance des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), dont les États de l’AES sont membres, ainsi que les aides humanitaires et les biens diplomatiques, en sont exemptés. Cette taxe intervient dans un contexte marqué par la sortie officielle des États de la Confédération AES de la Cedeao, le 29 janvier dernier. Selon certains experts économistes, ce mécanisme financier permettra de garantir l’autonomie budgétaire de la Confédération.
Le prélèvement confédéral (PC-AES) est aujourd’hui opérationnel dans les Etats confédérés, depuis la signature de la décision portant PC-AES par le Président du collège des Chefs d’Etat, le Général d’armée Assimi Goïta le 28 mars 2025.
Trois comptes bancaires ont été ouverts dans les Etats confédérés pour recevoir les montants issus des prélèvements confédéraux. Les sommes ainsi collectées dans les différents comptes bancaires sont soumises à un seul ordonnateur, à savoir le ministre chargé des Finances de l’Etat assurant la présidence de la Confédération AES.
Oumar SANKARE
Dans le cadre des activités de la 2è session ordinaire du Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES), le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a procédé ce mardi 23 décembre, au Palais de Koulouba, à la décoration du Capitaine I.
La Confédération des États du Sahel (AES) poursuit son chemin, nourrie chaque jour par la ferveur populaire qui l’accompagne et par la détermination des chefs d’État des trois pays à en faire un tournant décisif pour assurer un bien-être collectif durable. Tel est l’esprit de la Confé.
Dans le cadre de la 2è session du collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES), le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a offert un dîner à l’honneur de ses hôtes le Général d’armée Abdourahamane Tiani du Niger et le Capitaine .
Le Président du Faso a rendu un hommage appuyé au leadership de son prédécesseur et place son mandat sous le signe de la continuité et de la consolidation des acquis de la Feuille de route de l’An II.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a procédé à la lecture du communiqué final sanctionnant la deuxième session du Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES)..
C'est dans la salle Djeli Baba Sissoko archicomble du Centre international de conférences de Bamako (CICB) que s'est ouvert ce mardi le 2è sommet des Chefs d'Etat de la Confédération des États du Sahel sous le leadership du Président de la Transition, le Général d'armée Assimi Goïta.