
L’Agence d’aménagement des terres et de fourniture de l’eau
d’irrigation (ATI) a tenu jeudi dernier la septième session de son conseil
d’administration. L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre du Développement
rural, Modibo Kéita. C’était en présence du Président directeur général de
l’ATI, Altanata Ebalagh Yattara et des administrateurs.
Plusieurs documents étaient soumis à leur analyse. Il s’agit
du procès verbal de la sixième session, l’état d’exécution des recommandations
de la dernière session, le rapport d’activités 2021. Outre l’état d’exécution
du budget 2021, les administrateurs ont examiné le projet de programme
d’activités 2022 de l’agence assorti d’un budget prévisionnel. Qui, pour
l’exercice, se chiffre à 1,048 milliard de Fcfa.
Intervenant à l’occasion, le ministre du Développement rural
a indiqué que l’agriculture occupe une place de choix dans l’économie
nationale. Sa contribution atteint près de 40% au Produit intérieur brut (PIB).
Ce qui fait dire au ministre Keïta que le secteur agricole reste le moteur
essentiel de notre développement économique. C’est pourquoi, a-t-il motivé, son
département est à l’œuvre pour apporter les changements institutionnel,
technique et technologique nécessaire au développement des chaînes de valeur
pour une agriculture moderne, durale et compétitive.
Le secteur est peu productif. Cela est dû singulièrement à
la qualité des intrants, aux aléas climatiques, la pauvreté des sols,
l’insuffisance des infrastructures (rurales,
d’irrigation, logistiques) et l’état de dégradation avancé des
ressources naturelles. La maîtrise d’eau et l’irrigation paraissent nécessaires
pour stabiliser et pérenniser le secteur agricole afin de donner plus de
confiance et d’espoir aux producteurs.
En la matière, «le gouvernement n’a ménagé aucun effort pour
mettre en place des structures destinées à promouvoir l’accroissement et le développement
des infrastructures hydro agricoles et nutritionnelles, réduire la pauvreté et
favoriser la création d’emplois en milieu rural», s’est félicité le ministre du
Développement rural, précisant que la création de l’ATI-Mali se situe dans ce
cadre.
Ses activités sont focalisées sur l’accélération de son opérationnalisation
et la préparation des projets de développement. Au titre de la préparation et
de la mise en œuvre des projets, l’ATI s’est investie dans les études technico-économiques,
financières et environnementales de nouveaux villages agricoles dans les
bassins de production de l’Office du Niger, de l’Office de développement rural à
Sélingué (ODRS) et de l’Agence de développement rural à Bafoulabé, du projet de
développement de la ferme moderne à Sélingué et des périmètres maraîchers dans
la zone du Mandé, a expliqué le ministre.
«La problématique de la jeunesse est une question qui nous
interpelle tous et constitue un défi à relever. L’ATI a retenu parmi ses
priorités, la réalisation de nouveaux villages agricoles (NVA) qui sont
une opportunité à saisir pour la création d’emplois agricoles pour la jeunesse
et en particulier pour les jeunes ruraux», a expliqué le Président directeur général
de l’ATI. Selon Altanata Ebalagh Yattara, l’Agence a travaillé sur la préparation
de trois nouveaux villages agricoles (NVA), dont M’Bewani (3.200
hectares), Sélingué (174 hectares) et Bafoulabé (600 hectares). Ils sont prêts à
être aménagés.
D’autres sont en cours d’identification et feront l’objet d’études
dans les mois à venir. Il a révélé que l’ATI suit avec attention la mise en œuvre
de deux projets financés par Banque mondiale et qui lui sont rattachés :
PARIIS et PDAZAM. Ces projets engrangent, selon lui, des résultats
satisfaisants sur le terrain dans les domaines de l’irrigation et de la lutte
contre la pauvreté. Le responsable a annoncé le démarrage courant 2022 du
Projet de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (PRSA),
financé par la Banque mondiale.
Babba COULIBALY
Les secteurs prioritaires en matière de produits carbones, concernent en premier l’agriculture, l’agroforesterie et les énergies renouvelables.
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