
Cet espace est un exercice, éminemment, démocratique qui permet aux citoyens, en cas de mauvaise administration ou de négligence de l’administration, d’avoir un recours, un recours qui n’est pas des tribunaux, des juges. Mais plutôt d’avoir recours, de pouvoir interpeller directement les membres du gouvernement essentiellement. Je pense que c’est une journée qui a pour vocation de permettre de construire une démocratie dans la paix et la concorde. Je crois que cet espace d’interpellation démocratique, chaque année, prouve davantage aux citoyens que les autorités administratives et le gouvernement sont à la disposition du peuple.
Cela est extrêmement important. Souvent, la perception qu’on a, est que d’un côté, il y a le gouvernement et de l’autre côté, les citoyens comme si le gouvernement n’était pas une émanation et un choix du peuple. Donc ça permet, quand même, de rappeler aux gens que le gouvernement, c’est nous… Moi, je me félicite que cette journée existe et je pense que je ne suis pas le seul à me féliciter de son existence.
Si vous suivez les différentes éditions, vous verrez qu’au fil du temps, l’intérêt pour l’EID est allé crescendo. Je ne citerai que les deux dernières éditions, la 26è et la 27è. On a enregistré, lors de la 26é édition, l’examen de 334 dossiers tandis que dans l’édition suivante (la 27è session), on a reçu 599 dossiers. Vous voyez, c’est presque du simple au double. Cela montre à quel point l’intérêt pour cette journée va en grandissant.
Si cela est, c’est parce qu’elle donne satisfaction aux citoyens. Il n’y a pas beaucoup de bruits autour, on ne fait pas beaucoup de publicité. On ne va pas sur les médias pour dire qu’on a fait ceci ou cela, mais si vous regardez, il y a beaucoup de problèmes qui sont réglés. Il y a beaucoup de citoyens qui sortent satisfaits de cet exercice. Je pense que c’est une chose qu’il faut préserver et maintenir parce qu’elle participe de la qualité de la construction démocratique dans notre pays. Voilà un peu mes sentiments.
Je pense que je ne pouvais pas parler autrement parce que je fais partie de ceux qui ont conduit à la création du médiateur de la République et l’institution de cette journée d’interpellation démocratique. C’est après la victoire du mouvement démocratique dans le cadre de la construction démocratique dans la paix et la sérénité, nous avons pensé qu’il y a certain nombre de choses qu’il faillait instituer. Je me félicite, aujourd’hui, de constater que ça a été une excellente chose.
Bembablin DOUMBIA
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.