
L’Essor : Quelles appréciations faites-vous de cette Biennale artistique et culturel à Mopti ?
Ali Campo : Cette Biennale 2023 découle de la forte demande des populations de Mopti à abriter cette manifestation. Il s’agit d’une demande qui date de 2010. À la clôture de celle de Sikasso, nous avions envoyé des émissaires. Nous avions sollicité les plus autorités de l’époque.
Cette année, lorsque le président de la Transition a décidé de confier l’organisation de cette manifestation nationale à Mopti, cela a été extrêmement bien accueilli par la population. C’est une fierté de voir cette biennale se dérouler ici. Je dis merci à tous. Cette manifestation conforte la population car elle a besoin de l’unité nationale, de la cohésion nationale et du vivre ensemble.
L’Essor : Certains participants sont confrontés à des difficultés de déplacement, d’accès à la salle de spectacle. Quelle est votre réaction ?
Ali Campo : Vous savez, aucune organisation n’est parfaite. Normalement cette salle Sory Bamba devrait être réservée à un public restreint. Mais si elle ouverte à l’ensemble de la population de façon démocratique, forcément il y aura des difficultés, car tout le monde veut accéder à cette salle de 1.200 places. Quant aux prestations devant le jury, elle devrait avoir lieu au stade comme ce fut le cas dans les autres régions. Je pense que c’est des raisons de sécurité qui ont amené la Commission nationale d’organisation à tout concentrer dans cette salle. Mais cette situation peut être améliorée. Et nous continuons à travailler à cela. Au fil du temps, nous allons gérer cette situation et en tirer les leçons.
L’essor : Sur le plan artistique, quelles appréciations faites vous des prestations des troupes?
Ali Campo : Puisque c’est un réveil, il faut reconnaître que cela n’est pas facile pour les troupes et les encadreurs. Néanmoins, j’ai vu certains numéros qui étaient de très belles factures. Que ce soit en pièce de théâtre ou en danse traditionnelle, les artistes m’ont émerveillé. Je pense que si la Biennale est pérennisée, on peut en tirer meilleure partie.
Propos recueillis par
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
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