
L’Agence nationale d’assistance médicale (Anam) a tenu,
vendredi dernier dans ses locaux, la 19è session ordinaire de son conseil
d’administration sous la présidence de la ministre de la Santé et du Développement
social, Mme Diéminatou Sangaré. C’était en présence du directeur général de
l’Anam, Hameth Ben Hamane Traoré.
«La protection
sociale est plus que jamais un sujet de préoccupation majeure dans notre pays,
eu regard à la situation d’extrême pauvreté et de vulnérabilité qui y prévaut.
Cette situation est exacerbée par la crise multiforme pour laquelle les
populations en situation de précarité continuent de payer un lourd tribut», a
expliqué la ministre en charge de la Santé. Et d’ajouter que pour faire face à
cette situation, le gouvernement travaille à l’opérationnalisation des
dispositifs de protection sociale appropriés, au nombre desquels on peut citer
le Régime d’assurance maladie universelle (Ramu) dont l’un des principaux
leviers est le Régime d’assistance médicale (Ramed), dédié au système non
contributif.
Elle a aussi expliqué qu’en dépit des difficultés
structurelles et conjoncturelles auxquelles elle fait face, la direction générale
de l’Anam n’est pas restée en marge de la mise en œuvre du Programme d’actions
gouvernemental pour répondre aux enjeux de la protection sociale et de la lutte
contre la pauvreté. L’Anam a ainsi réalisé en 2021, au titre des
immatriculations, 114.074 nouveaux indigents contre une prévision annuelle de
200.000, soit un taux de réalisation de 57,04%.
Quant à la prise en charge médicale, ils sont 35.780 bénéficiaires,
dont 989 civils et militaires blessés au cours des conflits armés ou de
catastrophes, à avoir été soignés sans apporter la moindre contribution. Il est
utile de préciser aussi que 11 ans après la mise en œuvre du Ramed, 335.537
personnes ont bénéficié de soins médicaux gratuits sur un total cumulatif de
937.283 personnes immatriculées au régime.
Selon Diéminatou Sangaré, les résultats encourageants de l’Anam sont le fruit de stratégies innovantes et inclusives, notamment la collecte mobile via les tablettes Smartphones, l’appui des services déconcentrés en charge du développement social dans l’identification des indigents à travers des programmes d’enrôlement massif et la mise en place de cadres d’échanges permanents avec les établissements de soins de santé et les officines pharmaceutiques. La ministre Sangaré a aussi relevé l’accompagnement des partenaires internationaux comme un des éléments ayant contribué à booster les résultats.
À cet effet, elle a témoigné de la gratitude du gouvernement au Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et à la Banque mondiale à travers le projet «Accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle», avant de préciser que des réflexions doivent être mûries pour trouver des solutions adéquates aux difficultés majeures persistantes de l’Agence. Il s’agit de l’insuffisance de ressources pour la prise en charge des assurés Ramed, la faible implication des collectivités territoriales, l’absence de ressources pour la prise en charge des blessés de guerre et des dialysés et la non déconcentration de l’Anam.
Le plan de travail annuel 2022 de l’Anam s’inscrit dans la
dynamique du renforcement de ses performances, en vue d’en faire une référence
dans la concrétisation de la couverture maladie universelle au Mali. Il faut
aussi souligner que le projet de budget 2022 de l’Agence, élaboré sur la base
de la gestion axée sur le résultat, est équilibré en recettes et en dépenses à
un peu plus de 2,9 milliards de Fcfa contre un peu plus de 2,3 milliards de
Fcfa en 2021, soit une augmentation de 24,10%. Ce budget est adossé au plan de
travail 2022 dont les principaux objectifs sont une agence performante et
connue, l’immatriculation de 3 millions de personnes éligibles au Ramed et la
prise en charge médicale de 100.000 nouveaux bénéficiaires.
La ministre de la Santé et du Développement social a invité
les administrateurs à une analyse rigoureuse des documents, à faire des
recommandations et des propositions de solutions aux difficultés qui
permettront à l’Anam d’améliorer, de manière significative, l’accès des
indigents aux soins de santé. Et de conclure que l’amélioration des conditions
de vie et de travail du personnel constitue aussi un élément non négligeable
dans l’atteinte des objectifs.
Nahawa Sangaré
Rédaction Lessor
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