
Cette rencontre diplomatique avait pour objectif de décider des mesures appropriées pour l’opérationnalisation de l’Alliance, y compris à travers l’adoption de protocoles additionnels ; de convenir d’un mécanisme de coordination de l’action politique et diplomatique des États membres de l’AES. Et aussi de déterminer les modalités nécessaires au renforcement de l’intégration entre le Burkina, le Mali et le Niger.
Dans une déclaration issue de cette première session rendue publique le vendredi 1er décembre, les ministres ont salué les succès significatifs enregistrés par les Forces de défense et de sécurité du Burkina, du Mali et du Niger, dans le cadre de la lutte commune contre le terrorisme et l’insécurité. Ils ont saisi cette occasion pour rendre hommage à toutes les victimes, civiles comme militaires, de la crise au Sahel.
De manière spécifique, les ministres burkinabé et nigérien ont réitéré leurs félicitations aux Forces armées maliennes (FAMa) pour la reprise historique et héroïque de Kidal. Ils ont salué cette étape importante dans le processus de restauration de la présence et de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire du Mali. Les diplomates ont accueilli favorablement la recommandation d’élargir les objectifs de l’AES aux domaines de la diplomatie et du développement économique, répondant ainsi à la vision réaffirmée des Chefs d’Etat des trois pays de renforcer leur alliance stratégique.
Les ministres ont recommandé de favoriser la participation des élus, des femmes, des jeunes et de la société civile aux initiatives de l’AES. Au cours de leurs délibérations, les chefs de la diplomatie de l’AES ont réitéré leur ferme détermination de consolider les liens séculaires qui unissent les trois pays, à travers une intégration politique et économique renforcée. Ils ont réaffirmé leur attachement à hisser le cadre formel des relations institutionnelles entre le Burkina, le Mali et le Niger, à la hauteur des liens particuliers qui unissent déjà leurs peuples, et conformément à la vision commune de leurs chefs d’État.
Face aux enjeux, notamment la nécessité de relever urgemment les défis communs, mais aussi, et surtout, conscients du formidable potentiel de paix, de stabilité, de force diplomatique et d’émergence économique qu’offre une alliance politique renforcée, les ministres, prenant la mesure des attentes pressantes des populations de l’espace AES, et guidés par l’ambition de parvenir, à terme, à une Fédération réunissant le Burkina, le Mali et le Niger, recommandent aux chefs d’État de l’AES la création d’une Confédération des trois pays.
Souleymane SIDIBE
L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Mali, Igor Gromyko, a animé ce mardi 14 octobre dans les locaux de sa chancellerie, une conférence de presse marquant le 65è anniversaire des relations diplomatiques entre Bamako et Moscou. Occasion de rappeler la profondeur d’un partenariat fondÃ.
Le gouvernement malien réagit à la «décision unilatérale» des États-Unis d'Amérique d'imposer à ses citoyens à partir du 23 octobre 2025, le versement d'une caution de 5000 ou 10.000 dollars américains (plus de 2 millions ou environ 4 millions de Fcfa) pour l'obtention d'un visa d'affair.
À l’occasion de la 12è réunion du Groupe de travail sur le trafic illicite de migrants, tenue à Vienne (Autriche) les 9 et 10 octobre 2025, la délégation malienne a réaffirmé l’engagement de notre pays à intensifier la lutte contre ce phénomène..
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Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’extérieur, Mohamed Salem Ould Merzoug, a fait cette déclaration, hier, à l’issue de son audience avec le Chef de l’État au palais de Koulouba.
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