Lancement des travaux de rénovation du Stade Abdoulaye Makoro Sissoko de Kayes
Les travaux seront exécutés
par l’entreprise Samassékou construction et financés par l’Etat. Grâce à ces
travaux de rénovation, les stades de Kayes, Ségou, Sikasso et Mopti,
deviendront des stades omnisports et pourront abriter, en plus des matches de
football, des compétitions d’athlétisme et de basket-ball.
En outre, ils seront
dotés d’équipements ultra-modernes et disposeront de salles de gymnastique et
de piscines olympiques. D’une capacité d’accueil de 15 000 places, chacune, les
quatre arènes ont été réalisées en 2001 dans le cadre de la CAN 2002 organisée
dans notre pays.
«Le lancement
officiel des travaux du stade de Tombouctou est déjà effectif. La décision des
autorités de la Transition de doter Tombouctou d’un stade digne de ce nom a été
accueilli avec joie et soulagement par la population de cette région, notamment
la jeunesse.
L’explication est simple : parce que jusque-là, la Région de
Tombouctou ne dispose pas de stades aux normes internationales», a confié le
ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la
Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. Selon le premier
responsable du sport national, le site où sera construit le futur stade a déjà été
choisi et délimité et des avis d’appel d’offres ont été lancés au niveau de la
Direction générale des marchés publics.
«Tout
est ok maintenant et le démarrage des travaux n’est plus qu’une question de
jours», a assuré le ministre Fomba. De son côté, le gouverneur de la Région de
Tombouctou, le commissaire-divisionnaire Bakoun Kanté assure que les préparatifs
de la construction du nouveau stade se passent bien et témoigne déjà sa
reconnaissance et sa gratitude aux autorités de la Transition. «Nous disons
grand merci au président de la Transition pour avoir lancé les travaux de
construction du nouveau stade de Tombouctou.
Nous avons déjà choisi le site, en
collaboration avec la direction régionale du domaine. C’est un site de 20
hectares qui est situé dans la Commune urbaine de Tombouctou, précisément dans
le quartier de Hamabangou», a précisé le gouverneur de Tombouctou qui espère
accueillir la biennale 2025 dans le nouveau stade.
à l’instar du chef de l’exécutif régional de la ville des 333 Saints, le gouverneur de la Région de Kayes, le colonel Moussa Soumaré exprime également sa joie, après la décision des autorités de la Transition d’effectuer des travaux de rénovation au stade Abdoulaye Makoro Sissoko.
Pour lui, cette décision
est la concrétisation de l’une des promesses faites par le président de la
Transition lors de sa visite à Kayes. «Je voudrais saluer, au nom de l’ensemble
de la population de Kayes, son Excellence, Assimi Goïta, le Premier ministre,
Choguel Kokalla Maïga et les membres du gouvernement pour cette marque
d’attention à l’endroit de la Région de Kayes.
Nous sommes très reconnaissants pour tous les efforts qui
permettent aux populations de Kayes de bénéficier des avantages de la
Transition», a dit le colonel Moussa Soumaré, lors du lancement officiel des
travaux de rénovation du stade Abdoulaye Makoro Sissoko.
«En tant que bénéficiaires,
a poursuivi le gouverneur de la région, nous aurons un regard constant sur les
travaux et travaillerons en collaboration avec les missions d’inspection qui
doivent venir de Bamako». Le colonel Moussa Soumaré a demandé aux populations
de libérer les emprises du stade pour faciliter la tâche de l’entreprise en
charge du chantier.
«Nous saluons cette décision des autorités de la Transition et remercions notre gouverneur, le colonel Moussa Soumaré qui a plaidé la cause de la région. A l’issue de ces travaux de rénovation, notre stade deviendra une fierté pour toute la Région de Kayes», a déclaré pour sa part le directeur du stade Abdoulaye Makoro Sissoko, Moussa Doumbia.
Selon lui, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a été émerveillé par l’accueil qui lui a été réservé le 23 juillet dernier par la population de Kayes, notamment lors du grand meeting qui s’est déroulé au stade Abdoulaye Makoro Sissoko.
Seibou Sambri KAMISSOKO
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
