Spécial 20 janvier, #Mali : Dialogue inter-Maliens : Espace propice de catharsis nationale

Ce dialogue est une initiative du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour définitivement instaurer la paix dans notre pays. Il intervient au moment où les rapports de force ont changé sur le terrain. Avec l’occupation du territoire national grâce à la détermination de l’Armée, l’État a désormais toutes les cartes en main pour que la paix et la réconciliation soient une réalité dans notre pays

Publié vendredi 19 janvier 2024 à 07:26
Spécial 20 janvier, #Mali : Dialogue inter-Maliens : Espace propice de catharsis nationale

Le chef de l’état a annoncé le dialogue direct inter-Maliens lors de son discours à la Nation à l’occasion du Nouvel an

 

Trouver des solutions exclusivement maliennes aux problèmes maliens. C’est sans doute l’esprit qui sous-tend l’appropriation nationale du processus de paix annoncée par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, dans son discours de Nouvel an. Capitalisant les avancées réalisées dans le cadre du processus de paix, et tirant les enseignements des défis qui demeurent, le chef de l’État a soutenu, en effet, avoir pris l’option de privilégier l’appropriation nationale du processus de paix, en donnant toutes ses chances à un dialogue direct inter-maliens pour la paix et la réconciliation. Cela, afin d’éliminer les racines des conflits communautaires et intercommunautaires. Les contours de l’exercice seront davantage connus dans les prochaines semaines lorsque le comité chargé de piloter ce dialogue déposera son rapport. 

De fait, cette initiative suscite inévitablement des interrogations sur l’avenir de   l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé il y a presque une décennie. De 2015 à nos jours, le contexte a fondamentalement changé avec des faits nouveaux et subséquemment l’apparition d’acteurs supplémentaires. Cette décision du chef de l’état intervient, néanmoins, au moment où les rapports de force sont assez favorables aux autorités de la Transition. En quelques années, le spectre des actes terroristes et autres attaques s’était considérablement élargi touchant presque tout le territoire.

Négocié et signé dans la foulée des événements de mai 2014 à Kidal, l’Accord   renferme des dispositions fort controversées qui ont entravé sa mise en œuvre correcte. C’est ainsi que de nombreuses voix notamment lors des fora nationaux se sont élevées pour une relecture du texte. Forts de leurs arguments, certains de nos compatriotes n’hésitaient à dire que l’Accord d’Alger a le germe de la division de notre pays.  Soit dit en passant, à ce jour, les autorités n’ont officiellement pas indiqué qu’elles sortaient de l’Accord. Au demeurant, quelle interprétation donner à la posture adoptée par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et ses alliés qui ont, de manière récurrente, violé les dispositions du document. Tout cela, sous le regard complaisant de la Médiation internationale.

 

BON BOUT-Du reste, l’inventaire de l’Accord de Tamanrasset de 1991, de celui d’Alger de 2006 et de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali de 2015 met à nu les limites des Médiations menées par l’Algérie. à preuve, au lieu de la stabilité et de la paix que ces différents textes étaient supposés apporter, l’on assistera plutôt aux reprises de la belligérance et à des rebellions cycliques. Par ailleurs, le jeu trouble de la Minusma au cours du processus de rétrocession des emprises qu’elle occupait à l’armée malienne est venu apporter de l’eau au moulin des Maliens qui estiment que certains partenaires étrangers alimentent le brasier de la violence. Ils sont d’autant plus fondés dans cette conviction que le Mali a, de manière expresse, accusé la France d’armer les terroristes à des fins de déstabilisation interne. Ces raisons et certainement d’autres ont probablement poussé les autorités à changer de fusil d’épaule en «internalisant» la question du dialogue.   

En tout état de cause, en 2023-2024, sur le plan sécuritaire, nos dirigeants tiennent sans doute le bon bout. Toutes choses qui expliquent la restauration de l’intégrité du territoire national, à travers les actions salvatrices des Forces armées maliennes (FAMa). Demeurée longtemps comme une question d’honneur pour les Maliens, la reconquête de Kidal et d’Aguelhok illustre à merveille la montée en capacités de l’Armée nationale. Quelques années auparavant, c’était quasiment une gageure que de penser que le pays recouvrirait l’entièreté du territoire en si peu de temps.

Sans conteste, le changement de leadership sera un tremplin pour nos militaires qui sont donc arrivés à relever le gigantesque défi de récupérer toutes les positions perdues depuis 2012-2013. En effet, le changement de vision politique opéré par les autorités qui ont pris les rênes du pays après la rectification de la trajectoire de la Transition, intervenue en mai-juin 2021, sera un tournant déterminant. Manifestement, l’acquisition d’importants matériels et équipements militaires essentiellement à partir de la Russie changera nettement la donne dans les rapports de force entre le Mali et les terroristes. Ainsi, nos hommes engrangeront des résultats très probants dans la lutte contre le terrorisme.

Contrairement à ce qui avait été annoncé, le Mali est parvenu à réaliser ces prouesses après avoir demandé et obtenu le départ de toutes les Forces étrangères qui avaient crée «l’embouteillage».   Cela, au grand dam de ceux-là qui prédisaient l’Apocalypse. «Le Mali est à nouveau unifié, l’Armée malienne est présente dans toutes les régions et il n’y a pas de vide sécuritaire», s’est récemment réjoui le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara.

Cette étape devra déboucher sur l’incontournable phase de réconciliation nationale. Pour y parvenir, nul doute que la main des autorités reste toujours tendue. En cela, elles sont rejointes par les fils du pays dont l’une des grandes voix vient de donner le ton. Lundi dernier, à la faveur de la présentation des vœux à Koulouba, le Cardinal Jean Zerbo attirait l’attention du président de la Transition sur le fait que  la victoire sur cette violence aveugle qui affecte notre pays depuis de nombreuses années ne serait que le début d’un combat encore plus difficile : celui du pardon et de la réconciliation. Et d’ajouter que l’année 2023 a été le début de la concrétisation de l’espoir pour tout un peuple.

Massa SIDIBE

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