
Ces chants et pas de danse représentent un témoignage du riche patrimoine légendaire du royaume du Kénédougou
Après le lancement de «Faso baro kéné» à Koulikoro, c’était le tour de Sikasso de célébrer la «journée de Kouroubi», une danse traditionnelle royale de la région en voie de disparition. Ainsi, le Kénédougou a vibré la semaine dernière au rythme de cette manifestation qui évoque la bravoure, la ténacité et la résilience face aux difficultés.
Ces chants sont pleins d’anecdotes et représentent un véritable témoignage du riche patrimoine lié aux légendaires récits sur le royaume du Kénédougou. Le projet Culture Mali 2025 entend revivifier la culture malienne dans la cité verte du Kénédougou, conformément à la vision de Président de la Transition. La journée initiée à cet effet a été célébrée en trois étapes majeures. La première s’est déroulée au gouvernorat de Sikasso puis au cimetière des princes de Mankourani, l’un des anciens quartiers de la ville, pour la deuxième étape.
La dernière étape a été marquée par une performance des «Kouroubiden» lors de sa traditionnelle soirée devant les cours royales et une parade dans la ville pour saluer les légitimités traditionnelles. Après un break de deux décennies, les habitants de Kénédougou expriment leur satisfaction de revivre un moment de souvenir et d’émotion à travers une activité traditionnelle qui était déjà rangée dans les oubliettes. Pour les autorités régionales et coutumières, il fallait faire revivre ce moment d’émotion, de partage et de restauration de nos valeurs pour donner un sens à notre vécu, à nos us et coutumes.
À noter que cette célébration s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de l’Année de la culture, notamment à travers le projet Culture Mali 2025, initié par le ministère en charge de l’Artisanat. Le directeur national de l’action culturelle, Alamouta Dansoko, dira que le projet Culture Mali 2025 a pour objectif principal de faire de la culture un levier de transformation sociale et économique en repositionnant le Mali comme une référence culturelle mondiale, tout en revitalisant son patrimoine culturel dans une dynamique de renaissance culturelle.
Synthèse
Amadou SOW
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.