
Après plusieurs heures d'audition des sept témoignages, c'est finalement très tard dans la nuit que le tribunal a décidé de mettre son verdict en délibéré.
Ainsi, dans son réquisitoire, le ministère public a demandé au juge de la Chambre criminelle de Dakar de déclarer Ousmane Sonko coupable des faits de viols qui lui sont reprochés et le condamner à une peine de 10 ans de réclusion criminelle.
« A défaut de retenir le crime de viol, de requalifier les faits en délit de corruption de la jeunesse et le condamner à 5 ans de prison et à payer une amende de 2 millions de Fcfa. En sus, d’un emprisonnement de cinq (5) ans pour menaces de mort », a requis le procureur, indique Seneweb.com.
S'agissant de Ndèye Khady Ndiaye, le parquet général a requis 5 ans de réclusion criminelle pour complicité de viol et une amende de 100 000 de FCFA, et un an pour incitation à la débauche et diffusion d'images contraire aux bonnes mœurs.
Lors de son interrogatoire par le Juge, Adji Sarr a maintenu ses accusations de viols contre l'opposant en relatant les faits sans détour. « Cinq fois » a-t-elle répondu au président de la chambre criminelle qui lui demandait à combien de reprises Ousmane Sonko aurait abusé d'elle dans le salon de beauté de la capitale où elle travaillait.
« Il a menacé de me faire licencier si j'en parlais ou de mettre à mes trousses des jeunes pour me régler mon compte » a-t-elle dit. Avant d'indiquer que Sonko venait armé au salon Sweet Beauté, a-t-elle déclaré: « J'ai eu peur en voyant les armes avec lesquelles il menaçait de me tuer ». Le leader politique sénégalais, 48 ans, a reconnu être allé se faire masser pour apaiser des douleurs de dos chroniques. Mais il a toujours réfuté les accusations et crié au complot du pouvoir pour l'écarter de la présidentielle.
Disant craindre pour sa sécurité, il a annoncé qu'il ne répondrait plus aux convocations de la justice sans garantie de l'Etat pour son intégrité physique. Ousmane Sonko est présumé être resté à Ziguinchor, ville dont il est le maire et où il s'est retiré il y a plusieurs jours, à des centaines de kilomètres de Dakar.
Il faut souligner que selon le code pénal sénégalais une personne en état de contumace ne dispose pas de ses droits civiques. Toute chose qui empêcherait Ousmane Sonko de briguer la présidentielle prochaine.
Il faut rappeler que l'opposant sénégalais a été condamné il y a quelques semaines à six mois de prison avec sursis pour « diffamation, injures et faux » dans une autre affaire qui l'oppose au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang . Une peine qui pourrait bien le rendre inéligible à la course au palais présidentiel, si son appel n'aboutit pas.
Aboubacar TRAORE
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