
«Je dissous l'Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise. Aujourd'hui plus que jamais l'heure est venue d'ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat», a déclaré à la télévision nationale le président élu en mars 2024.
Cette dissolution intervient dans une situation politique tendue qui a été marquée par le blocage de certaines réformes institutionnelles engagées par le nouveau régime qui ne dispose pas de la majorité parlementaire à l'hémicycle.
Comme en témoigne l'échec du projet de loi soumis au vote des députés par le gouvernement d'Ousmane Sonko, pourtant sur la suppression de deux institutions constitutionnelles jugées «budgetivores». Il s'agit du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCC).
Les députés étaient convoqués en session extraordinaire par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, qui avait promis la suppression de ces deux institutions consultatives durant la campagne électorale.
Quatre-vingt-trois (83) députés ont voté contre le projet de loi qui avait besoin d'une majorité qualifiée de 99 voix pour passer. Quatre-vingt (80) élus ont voté pour la suppression de ces deux institutions dirigées par des personnalités présumées proches de l'ancien président.
Par voie de communiqué rendu public ce mardi, la présidence de la République a dit "prendre acte" de la décision tout en réaffirmant "son engagement à œuvrer pour l'expression des positions politiques plurielles, essentielle au jeu démocratique et à l'équilibre des pouvoirs".
"Le rejet du projet de loi portant révision de la Constitution, visant la dissolution du Hcct et du Cese, renseigne à suffisance, s'il en est besoin, sur la rupture profonde entre les députés de la majorité et les aspirations populaires qui se sont massivement exprimées lors de l'élection présidentielle du 24 mars 2024", a réagi la Présidence de la République. Un climat tendu règne en effet entre l'Assemblée nationale majoritairement dominée par la coalition Benno Bokk Yakaar (ex-coalition au pouvoir) et le nouvel exécutif.
Nommé Premier ministre le 2 avril, Ousmane Sonko n’a pas fait sa déclaration de politique générale, arguant que le règlement intérieur de l'Assemblée nationale en vigueur ne l' obligeait pas à le faire. Le règlement intérieur a finalement été modifié le 17 août.
Cette dissolution de l’Assemblée et la tenue de législatives anticipées apparaissent comme l'une des solutions politiques appropriées au blocage du moment, pour les tombeurs de l'ex président Macky Sall.
Aboubacar TRAORE
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.