
Le ministre Imirane Abdoulaye Touré (c), et ses homologues du Burkina Faso,
Minkailou Sidibé (g) et du Niger, le Colonel Abdoul Kadri Daouda (d)
Les rideaux sont tombés, dimanche, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), sur la 1ère édition du Salon malien de l’architecture et de la construction (Samac). La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, Imirane Abdoulaye Touré, en présence de ses homologues du Niger, le Colonel Abdoul Kadri Daouda et du Burkina Faso, Minkailou Sidibé.
La présidente du Samac a, dans son discours, témoigné que ces quatre jours ont été bien plus qu’un Salon. Ils ont constitué une plateforme citoyenne, universitaire, technique et politique autour du thème de cette première édition. Mariam Keita a rappelé que l’architecture n’est pas seulement une affaire de plans, de volumes et de matériaux.
Elle est aussi et avant tout une affaire de choix politique, car derrière chaque bâtiment public, école, logement, route et quartier, il y a des décisions collectives qui traduisent une vision pour la croissance d’un pays.
La présidente a, par ailleurs, déploré que la profession de l’architecte soit marginalisée dans les pays de la Confédération des États du Sahel et bien d’autres pays du continent. Elle a aussi fait remarquer que les lois relatives à la maîtrise d’œuvre ne sont pas toujours respectées, le recours à l’expertise locale parfois ignorée au profit de solutions importées parfois mal adaptées aux réalités des pays. Cette situation, selon elle, est inefficace, voire dangereuse pour la croissance de nos pays. Elle empêche surtout les pays de tirer pleinement profit de ses compétences internes. Pour Mariam Keita, il faut construire un contrat social et politique pour l’architecture dans les pays de l’AES.
«Le Samac doit déboucher sur un agenda d’actions fondées sur une vision claire, une charte de coopération, un pacte de reconnaissance mutuelle entre les architectes et les décideurs politiques», a-t-elle espéré. Et de conclure : «Ce salon qui s’achève n’est pas une fin en soi. Il est le début d’un nouveau cycle de collaboration, de communication, de coopération et d’un sursaut d’exigence collective.»
Pour sa part, le ministre chargé de l’Urbanisme a déclaré que ce Salon a démontré avec éclat que l’architecture est bien plus qu’une affaire de bâtisseurs. Elle est une œuvre d’identité, de dignité et de solidarité.
Pour Imirane Abdoulaye Touré, le thème de cette 1ère édition s’est transformé en une déclaration d’engagement collectif, pour bâtir avec conscience et identité. Il devra également permettre de construire en harmonie avec notre climat, tout en innovant sans renier les racines et faire de l’architecture une réponse aux vulnérabilités du présent. Pour lui, construire l’Afrique que nous voulons passera aussi par le cadre bâti que nous choisissons. Le ministre a rappelé que des experts venus des pays de l’AES et de la sous-région représentants des services publics et du secteur privé, ont animé des stands d’exposition attractifs et pédagogiques. Ces espaces ont, selon lui, été des laboratoires vivants, ouverts aux visiteurs, passionnés, professionnels et curieux venus de tous horizons.
À l’issue des quatre jours du Salon, une déclaration dite de Bamako a été délivrée, ainsi que des Ciwara aux délégations du Niger, du Burkina Faso, du Bénin, du Sénégal, de la Cote d’Ivoire et de Singapour. Il faut rappeler que le thème de cette 1ère édition était : «Habitat durable, culture et innovation : approche architecturale du développement au Mali, rôle des professionnels face aux enjeux climatiques et économiques contemporains».
Abdoul Karim COULIBALY
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