
Le taux d’électrification est passé de 14% en 2004, à environ 54% en 2021
Siema se veut un espace d’échanges, une
belle opportunité offerte à l’ensemble des acteurs du secteur de l’énergie pour
trouver des solutions aux problèmes auxquels notre pays est confronté. L’Énergie du Mali, qui en est l’initiateur,
entend mobiliser 580 milliards de Fcfa pour renforcer ses capacités en matière
de production, de transport et de distribution de l’électricité.
Les
travaux ont été lancés par le ministre d’État, ministre de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga. C’était en
présence du directeur général de l’Énergie du Mali (EDM), Koureïssi Konaré.
«Investir
pour améliorer le mix énergétique», est le thème retenu pour cette première édition
qui sera riche en activités. Le programme prévoit une présentation détaillée
des différents projets de production, une session d’affaire canado-malienne sur
les énergies renouvelables et trois panels d’intérêt en vue d’échanger sur le
secteur de l’énergie au Mali.
Partenaires
et investisseurs vont ainsi donc faire des propositions afin d’appuyer
davantage l’EDM pour la réalisation de ses projets dans les domaines de la
production, du transport et de la distribution de l’électricité. La société a
plusieurs projets, relatifs à la réalisation de centrales hydroélectriques,
solaires et thermiques. Elle a aussi une dizaine de projets pour renforcer le réseau
de transport et de distribution. «L’enjeu pour nous est de sortir de la dépendance
aux énergies fossiles, polluantes et onéreuses», a déclaré le directeur général
de l’EDM.
Selon
Koureïssi Konaré, les projets qui seront présentés au cours de ce Salon
s’inscrivent dans une dynamique d’amélioration du parc de production et d’augmentation de la desserte. Cela, en créant plus de
lignes de transport et de répartition pour faciliter l’accès des populations à
l’électricité à moindre coût.
«La revalorisation indispensable de notre
politique de production grâce à l’amélioration du mix énergétique passera
davantage par le renforcement de la production solaire qui passera en seulement
quatre années, de 3% du mix en 2022 à plus de 22% en 2026. Ce que constituera
une véritable révolution du mix énergétique», a-t-il expliqué. Le directeur général
de l’EDM a espéré que le Siema soit couronné de succès et permette la
mobilisation auprès des investisseurs des 580 milliards de Fcfa nécessaires
pour la réalisation des projets.
Procédant
au lancement officiel de ce Salon, le ministre d’État, ministre de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, a rappelé que l’énergie est le moteur
de tout développement. Et c’est à cet égard que le Mali a adopté une Politique énergétique
nationale en 2006. «Au cours des dernières années, le gouvernement malien, avec
l’appui de ses partenaires, a pu accroitre l’accès à l’électricité. Le taux d’électrification
est ainsi passé de 14% en 2004, à environ 54% en 2021», a-t-il fait savoir.
Cependant,
selon le colonel Abdoulaye Maïga, le secteur de l’électricité au Mali est confronté
à d’énormes difficultés qui compromettent son développement. Il y a en effet
peu d’investissement dans les installations de productions, de transports et de
distributions. Et cela, malgré la disponibilité des plans d’investissement dans
le secteur tel que le plan directeur des investissements 2016-2035 qui vise à
porter le taux d’électrification du pays à 72% en 2025. D’autres plans stratégiques
et sectoriels sont également en cours d’adoption dans le plan directeur de
production à moindre coût.
L’évènement
a été marqué par la signature de protocole d’accord entre la Fédération
malienne de l’électricité, énergie, énergies renouvelables et nouvelles (Fenem)
et le représentant du Maroc, Mohamed Zid Zoutine.
Fatoumata M. SIDIBÉ
Rédaction Lessor
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