
La relance du trafic ferroviaire par la ministre en charge des Transports, le 13 juillet 2022 à la gare de Bamako
Ce vendredi, le train voyageur sifflera à
nouveau entre Bamako et Kayes. Le premier train a quitté ce matin la gare
ferroviaire de la Cité des rails pour la capitale, marquant ainsi la relance du
trafic ferroviaire commercial. Dans le programme de circulation établi, le départ
de trains voyageurs de Bamako à Kayes se fera tous les lundis, jeudis et
samedis. Et pour Kayes-Bamako, ce sera les mardis, vendredis et dimanches.
Cette reprise a été rendue possible grâce aux
autorités de la Transition qui ont prêté une oreille attentive aux doléances
des populations, particulièrement les cheminots et habitants des localités
traversées par les rails. Le transport ferroviaire est vital pour ces localités
et essentiel pour l’ensemble du pays. L’arrêt du trafic et des activités qui y
sont liées depuis mai 2018, a drastiquement réduit les revenus des usagers et
riverains des rails. Le calvaire a disloqué des ménages, impacté la mobilité
des populations et ébranlé les économies locales.
«Cette reprise est un ouf de soulagement pour nous. Le moral est au beau fixe pour affronter les activités qui doivent commencer», se confie le secrétaire général du comité syndical unique UNTM chemin fer, Ibrahima Coulibaly.
six milliards de Fcfa- Il a fallu plusieurs
milliards pour en arriver à cette relance. Dix-neuf gares, de Bamako à Kayes,
les ateliers centraux de Korofina et le dépôt de Kayes ont été réhabilités.
Des
équipements mécaniques et outillages ont été acquis pour le traitement des
points critiques de la voie entre Bamako et Kayes et la pose des traversées en
bois sur les ouvrages d’art de Bamako à Diboli. S’y ajoutent le confortement
des ponts (de Galougo, Mahina et
Toukoto), l’acquisition des pièces de rechange pour la fiabilisation des
locomotives (CC2205 et CC2207) ainsi que des voitures, fourgons et générateurs
de la rame voyageurs.
En outre, il a fallu former 23 commis de
gares, 15 aiguilleurs et 24 conducteurs chef de convoi. Aussi, une mission
d’information a fait le trajet Bamako-Kayes pour sensibiliser les populations
riveraines des rails. C’est suite à toutes ces activités qu’il a été élaboré un
Plan de transport quinquennal pour le trafic ferroviaire de voyageurs et de
marchandises national et international.
Son objectif est d’assurer le trafic de
manière pérenne, efficace et efficiente entre Bamako et Diboli de 2023 à 2027.
Selon une note d’information, ce Plan vise à assurer trois rotations de trains
voyageurs par semaine entre Bamako et Kayes pour la première année
d’exploitation avec un taux de remplissage moyen de 60%. Et sept rotations de
train de voyageurs par semaine entre Bamako et Kayes à partir de la deuxième
année d’exploitation avec un taux de remplissage minimal de 70%.
«La gestion du trafic ferroviaire par la Société
de patrimoine ferroviaire du Mali (Sopafer-Mali SA), nécessite l’accompagnement
de l’état à travers une subvention d’exploitation, pour combler le déficit et
un plan d’investissement pour assurer la pérennisation du trafic ferroviaire»,
a expliqué le directeur général de cette Société. Selon Ibrahim Maïga, la subvention
d’exploitation prévisionnelle sur la période de la convention d’exploitation
est estimée à 1,43 milliard de Fcfa et le plan d’investissement est évalué à
6,026 milliards de Fcfa dont 4,7 milliards pour la première année et 1,2
milliard pour la deuxième année d’exploitation.
«Le plan d’investissement porte essentiellement sur la réhabilitation des locomotives X1 et X2, l’aménagement de la gare marchandises de Diboli, la reconstruction des ponts ferroviaires permettant l’accès à la gare marchandises de Korofina, l’acquisition d’équipements pour les travaux de voie, l’acquisition de matériels informatiques et de la logistique pour les services techniques» a-t-il détaillé. Et de rassurer que cette « somme doit couvrir les besoins pendant la période d’exploitation».
Occupations des emprises- La libération des
servitudes des rails des occupations illicites des logements d’astreinte et de
fonction occupés par les retraités et des déflatés, constitue aujourd’hui un
goulot d’étranglement dans certaines zones. « On ne peut pas attendre la libération
totale des emprises, pour la reprise du trafic ferroviaire. La sensibilisation
est toujours en cours dans les zones occupées», nous a confié le patron de la
Sopafer-Mali.
À cet égard, assure notre interlocuteur, plusieurs
actions ont été menées dont le recensement des occupations illicites du domaine
ferroviaire dans le District de Bamako et à la gare ferroviaire de Dio. Aussi,
les occupations qui entravent la circulation ferroviaire dans la gare
marchandises de Korofina ont été recensées par la Société.
Autre action menée
est la prise de vue aérienne par drone de la servitude du domaine ferroviaire
de Boulkassoumbougou à Samé, en passant par la gare marchandises de Korofina et
la gare autonome de Bamako. Par ailleurs, le ministre en charge de
l’Administration territoriale a adressé une lettre au gouverneur du District de
Bamako pour disposition à prendre en vue de sanctionner les responsables des
collectivités territoriales qui ont signé des contrats de bail emphytéotiques
dans la gare de Korofina.
Concernant le tronçon Bamako-Koulikoro,
l’identification des occupations du domaine ferroviaire sera bientôt menée par
la mission conjointe des Inspections des domaines et des affaires foncières, de
l’équipement et des transports et de l’Intérieur. Cela, précise Ibrahim Maïga,
en rapport avec a Sopafer-Mali SA.
à titre de rappel, le Plan d’urgence de relance du trafic
ferroviaire concerne Bamako-Diboli. Toutefois, selon le directeur la Société de
patrimoine ferroviaire du Mali, la réhabilitation du chemin de fer
Koulikoro-Diboli demeure l’un des projets prioritaires du gouvernement.
À cet effet, le ministre des Transports et des Infrastructures a signé avec la Société «STM» de la Russie un mémorandum d’entente qui porte sur la réhabilitation de ce tronçon en double écartement (métrique et standard) et l’acquisition de locomotives neuves pour voie standard.
Babba COULIBALY
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