
Après trois mois de vacances, la rentrée scolaire 2022-2023
est effective, depuis hier, dans les établissements scolaires publics et privés
à travers le pays. Selon les statistiques fournies par le directeur national de
l’enseignement fondamental, Issoufi Arbert Touré, ils sont plus de 3,5 millions
d’élèves des écoles fondamentales publiques (niveau 1 et 2), repartis dans
20.131 établissements scolaires à reprendre le chemin de l’école.
À Bamako, le coup d’envoi de la reprise des cours a été donné
par le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, au Groupe
scolaire «Mamadou Konaté» sous le thème : «la lutte contre le changement
climatique : un élève, un arbre» pour le fondamental et «la paix et la réconciliation
nationale» pour les autres niveaux d’enseignement. Le colonel Maïga était
accompagné des membres du gouvernement, dont la ministre de l’Éducation nationale,
Mme Sidibé Dédéou Ousmane.
Le chef du gouvernement par intérim a assisté, dans une
classe de 9è année, à une leçon modèle sur le thème de la rentrée scolaire
2022-2023 au niveau fondamental, à savoir «le changement climatique, un élève,
un arbre», avant de planter un arbre dans la cour de l’établissement. Le Premier ministre par intérim s’est également rendu au
jardin d’enfants «Kassé Keïta» puis au lycée «Notre Dame du Niger», où il a
suivi la leçon modèle sur le thème : «la paix et la réconciliation
nationale».
Dans une interview qu’il a accordée à la presse, le colonel
Abdoulaye Maïga a rappelé que le président de la Transition, le colonel Assimi
Goïta, a une vision claire du Mali de demain, donc du Mali Kura (nouveau Mali).
Il a soutenu que l’épine dorsale du Mali Kura reste l’éducation et l’avenir de
nos enfants. Selon lui, les acquis de l’école seront préservés et pérennisés
dans le temps grâce à l’éducation que nos enfants recevront.
Le colonel Maïga
s’est aussi réjoui de voir des enseignants engagés et enthousiastes et des élèves
heureux de retrouver l’école. Il compte sur l’accompagnement des partenaires de
l’école, notamment l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la
science et la culture (Unesco) et le bureau de Coordination de l’association
des élèves et étudiants du Mali (AEEM). Cette dernière doit s’investir pour sécuriser
l’espace scolaire.
Par ailleurs, le chef du gouvernement par intérim a remercié
les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 pour avoir suspendu
leur mot d’ordre de grève de l’année dernière afin de faire l’union sacrée
autour du gouvernement. Et de saluer cet acte hautement patriotique.
Les doléances des enseignants sont en train d’être examinées,
a rassuré le Premier ministre par intérim, tout en annonçant qu’une conférence
sociale sera une solution pour traiter de manière globale toutes les
revendications des pédagogues. Se réjouissant d’une année scolaire apaisée et réussie
en 2021, il en a appelé à l’engagement et au patriotisme des enseignants pour
une année 2022-2023 apaisée et pacifique. Et d’ajouter que les réponses apportées
par le gouvernement commencent à produire des effets. Mais, il est important,
selon lui, de continuer sur cette lancée.
Quant à la ministre de l’éducation nationale, elle a procédé
à la remise officielle de kits scolaires aux élèves du lycée Ba Aminata Diallo
(LBAD) et de l’École centrale pour l’industrie, le commerce et l’administration
(ECICA).
La ministre a également révélé que l’État investit 1,3 milliard de Fcfa
pour l’alimentation scolaire, plus de 2,4 milliards de Fcfa pour les
fournitures scolaires dans les lycées publics et écoles techniques et
professionnelles et 57 milliards de Fcfa dans les écoles privées (au titre de
bourses et frais scolaires des élèves). «Globalement, chaque année, l’État débloque
plus de 60 milliards de Fcfa pour l’éducation de nos enfants», a déclaré Mme
Sidibé Dédéou Ousmane.
Notre équipe de reportage a fait le tour des groupes
scolaires «Séga Diallo» de Bozola et «OPAM» à Quinzambougou pour constater
l’effectivité de la rentrée scolaire. Dans le premier établissement, tous les élèves
étaient en classe. Les enseignants aussi étaient présents et les cours se déroulaient
normalement à la satisfaction du directeur-coordinateur du Groupe scolaire Aly
Sidèye Touré. Deux agents du Centre d’animation pédagogique (Cap) de Bozola étaient
sur les lieux pour s‘assurer de la
reprise des cours et recenser les difficultés énumérées.
L’OPAM compte 4 écoles fondamentales (OPAM 1, 2, 3 et 4).
Les pédagogues dispensaient les cours. La rentrée des classes se passait très
bien aussi dans cet établissement scolaire qui accueille 1.100 élèves, repartis
dans 24 salles de classes pour 47 enseignants. L’établissement continue
d’enregistrer des cas de transferts d’élèves.
Le
coordinateur-directeur de l’établissement, Boubacar Coulibaly, a déploré la
persistance de certaines difficultés qui pourraient empêcher les élèves de
suivre normalement les cours. Il s’agit du non paiement des salaires des pédagogues
pour le mois de septembre 2022, de l’insuffisance de livres de lecture, de mathématique,
de sciences naturelles pour les classes de 7è, 8è et 9è années.
L’insuffisance de ressources humaines, de tables-bancs et l’état de dégradation avancée des toilettes sont aussi des soucis évoqués. La cour de l’ECICA grouillait d’élèves. Certains consultaient le tableau d’affichage pour retrouver leurs noms et d’autres récupéraient leurs fournitures scolaires au niveau de la direction.
Sidi WAGUE
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