
Les membres du Conseil de sécurité ont adopté mercredi, la résolution renouvelant, pour une année, le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Le gouvernement par la voix du représentant permanent du Mali aux Nations unies, Issa Konfourou, a tenu à marquer son opposition à l’exécution de certaines dispositions qui ne tiennent pas compte des conditions qu’il avait posées.
Deux semaines auparavant, le Conseil de sécurité avait
examiné le rapport du secrétaire général des Nations unies sur la situation au
Mali. Le ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, avait profité de cette
tribune pour exprimer la position de notre pays et ses attentes pour la suite
de la mission de la Minusma.
Le chef de la diplomatie malienne avait posé un certain nombre de conditions pour ce nouveau mandat. Devant le Conseil de sécurité à New-York, le ministre Diop avait déclaré qu’il est essentiel que le mandat soit centré sur la protection des populations civiles et l’appui au rétablissement de l’autorité de l’état sur l’ensemble du territoire national.
SANS DÉTOUR- Dans cette perspective, a-t-il poursuivi, il
est indispensable de mieux définir et articuler la notion de protection des
civils dans un contexte de guerre asymétrique. Il avait aussi demandé de
clarifier contre qui «on veut protéger les populations, sachant que la menace
principale provient des groupes armés terroristes».
Mieux, le chef de la
diplomatie malienne avait soutenu que le mandat de la Minusma devait
obligatoirement prendre en compte la montée en puissance des Forces de défense
et de sécurité maliennes qui sont désormais en première ligne face aux groupes
terroristes.
Le ministre Diop avait en effet exprimé sans détour l’opposition
ferme du gouvernement à l’intervention sur le territoire national de la Force
française Barkhane après sa décision unilatérale de retrait du Mali et la dénonciation
par notre pays des accords de défense avec la France. également, il avait insisté
sur la nécessité d’une meilleure coordination des actions de la Mission avec l’état
malien de manière à assurer une pleine efficacité dans l’accomplissement de ce
mandat.
Le chef de la diplomatie malienne s’était, en outre, appesanti sur la nécessité pour la Minusma de travailler étroitement et véritablement avec les autorités et les parties prenantes maliennes pour aider le Mali à protéger ses populations civiles et à restaurer son autorité sur l’ensemble de son territoire.
Le mercredi dernier, après l’examen des conditions posées par le Mali et les propositions faites par les pays membres, le Conseil de sécurité a adopté la résolution renouvelant le mandat de la Minusma pour une année par treize voix pour et deux abstentions. Les pays qui se sont abstenus sont la Russie et la Chine.
OPPOSITION FERME- Après cette adoption, le représentant
permanent du Mali aux Nations unies a exprimé le grand regret des autorités
maliennes de constater que certaines de leurs réserves fortes ont tout
simplement été ignorées dans la version finale de la résolution votée.
«Le gouvernement du
Mali réitère son opposition ferme à la liberté de mouvement de la Minusma dans
l’exécution de son mandat dans le domaine des droits de l’Homme», a insisté
Issa Konfourou. Avant de soutenir que le Mali a toujours coopéré de bonne foi
avec la Force onusienne depuis sa mise en place en 2013.
Toutefois, pour des impératifs de respect de sa souveraineté,
de coordination et de sécurité, fera-t-il remarquer, les mouvements de la
Minusma ne peuvent se faire qu’avec l’accord des autorités compétentes
maliennes. Mieux, le diplomate a prévenu que notre pays n’est pas en mesure de garantir la liberté de mouvement
pour des enquêtes de la Minusma sans l’accord préalable du gouvernement.
«Par conséquent, le Mali n’entend pas exécuter ces
dispositions malgré leur adoption par le Conseil de sécurité», a martelé Issa
Konfourou, pour qui, les enquêtes sur les allégations de violations des droits
de l’Homme relèvent de la responsabilité principale des autorités maliennes. Et
de son côté, la Minusma a vocation à leur apporter l’assistance nécessaire à
cet égard et non à se substituer au gouvernement.
C’est pourquoi, la délégation du Mali a appelé le Conseil de
sécurité à permettre à la Mission de se consacrer aux tâches prioritaires pour
lesquelles, elle est déployée dans notre pays à savoir l’appui à la
restauration de la sécurité et de l’autorité de l’état sur l’ensemble du
territoire.
En outre, l’ambassadeur Konfourou dira que les populations maliennes attendent de la Minusma qu’elle contribue à la recherche de solutions durables aux défis de notre pays. Mais ne veulent surtout pas qu’elle devienne une partie des problèmes. De même qu’elles ne veulent pas non plus que les droits de l’Homme soient utilisés à des fins politiques cachées.
Dieudonné DIAMA
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.
Le lancement a été présidé par le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba. Au cours de cette campagne, 15 millions de petits ruminants seront vaccinés et marqués à travers toutes les régions.