
Think Peace a organisé lundi dernier un atelier de partage d’expériences entre les ex-détenus réinsérés et d’autres acteurs appuyés économiquement, la foire exposition des bénéficiaires du projet «Prévenir l’extrémisme violent par des solutions alternatives intégrées» (Pesai) en milieu carcéral et hors carcéral.
La rencontre a eu lieu dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale, présidée par le représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Diakariaou Doumbia. C’était avec la participation du conseiller national de Global Community Engagement and Resilience Fund (Gcerf), Abdoulaye Bagayoko ainsi que le coordonnateur national de Think Peace, Abdoul Kassim Fomba.
La conférence avait pour objectif général de partager les expériences entre bénéficiaires (ex-détenus réinsérés et bénéficiaires des petites subventions). C’était également dans le but de tirer les leçons du milieu carcéral et hors-carcéral afin de capitaliser les acquis et de pérenniser les actions du projet Pesai.
Le représentant du ministre de la Justice a remercié Think Peace pour tout ce que cette ONG nationale est en train d’entreprendre en milieu carcéral en termes de réinsertion sociale et de suivi post carcéral. Selon Diakariaou Doumbia, quand la réinsertion sociale et le suivi post carcéral ne sont pas assurés, le travail est inachevé. Il a noté que cette ONG, dans le cadre du suivi post carcéral, est en train d’élaborer un document de politique nationale en matière de suivi post carcéral.
Au nom du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, il a remercié les responsables de Think Peace pour leurs appuis divers et multiples. «La foire exposition dont il est question ce matin, c’est pour magnifier le savoir-faire des détenus.
Donner la chance aux détenus pour qu’à la fin de l’exposition ils puissent intégrer la société, faire d’eux des citoyens productifs et respectueux des lois de la République», a déclaré le représentant du ministre de la Justice. Diakariaou Doumbia a affirmé que grâce à Think Peace ce mauvais souci est en train de s’éloigner.
Le coordonnateur de l’organisation Think Peace a expliqué que ce projet découle de plusieurs actions qu’ils ont commencé à mettre en œuvre dans le cadre d’un programme qui s’appelle Pesai. L’idée, c’était d’appuyer des gens qui ont eu à faire des erreurs pendant leur moment carcéral.
«Pour d’abord leur faire passer du temps et ensuite les outiller afin qu’à la sortie de leur milieu carcéral, on puisse les appuyer économiquement pour qu’il y ait beaucoup moins de récidives et qu’ils comprennent qu’ils sont en mesure d’être des acteurs positifs dans la communauté plutôt que des personnes qui utilisent la violence pour pouvoir vivre», a expliqué Abdoul Kassim Fomba.
Le conseiller national du Gcerf, après avoir visité une prison pour la toute première fois, a eu une autre vue qui lui a permis de comprendre qu’après cette expérience il peut y avoir une nouvelle vie. «Quand on est prisonnier, on n’est pas condamné à jamais», a-t-il affirmé. Abdoulaye Bagayoko a salué les initiateurs pour avoir organisé cette foire de partage d’expériences entre les bénéficiaires du milieu carcéral et hors carcéral. Cette journée sera aussi une opportunité de mise en relation, dont les bénéficiaires pourront continuer avec les collaborations même après la fin du projet.
Deux ex-détenus ont témoigné de la confiance et l’appui qu’ils ont eus grâce à ce projet qui leur a permis d’avoir un nouveau départ. Les anciens prisonniers ont présenté aux invités une danse contemporaine suivie de la visite de la foire exposition.
Jessica Khadidia DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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