
Ce projet avait pour objectif de faire baisser le taux de l’eau non facturée de 5% dans chacune des villes bénéficiaires
Elle a été présidée par le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar Diané, en présence de la directrice de la Somagep-SA, Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré et le représentant de la Délégation de l’Union européenne (UE), Michel De Knoop. Ce projet, financé par l’UE, avait pour objectif de faire baisser le taux de l’eau non facturée de 5% dans chacune des villes de Kati, Sikasso et Koutiala sur une durée de 3 ans, améliorant ainsi le volume d’eau distribué pour atteindre plus de consommateurs. Il visait également à améliorer l’accès au service d’eau potable dans ces villes.
L’ambition d’assurer la disponibilité de l’eau (en quantité et qualité) pour tous est au cœur de la politique sectorielle du ministère de l’Énergie et de l’Eau. L’accès à l’eau potable est, en effet, essentiel au maintien de la santé publique, d’où la place de choix qu’occupe cette question dans les Objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations unies (ONU). En la matière, le Mali présente une situation assez satisfaisante avec un taux d’accès au service de l’eau potable estimé, en 2024, à 83,2% en milieu urbain et semi-urbain et 67,3% en milieu rural, pour une moyenne nationale de 72%.
Cependant, des efforts restent encore à déployer pour assurer la couverture du pays en eau potable, selon le ministre Boubacar Diané qui a souligné que notre pays dispose d’un arsenal juridique et réglementaire riche sur la gestion de l’eau dont le Code de l’eau, la Politique nationale de l’eau. Pour le ministre chargé de l’Eau, la chute du rendement observée de 2016 à 2025, de 76% à 60%, plombe lourdement les performances techniques, commerciales, financières de la Somagep-SA. D’où l’importance du projet «Dji’i tiaman» qui est une amorce de retour vers un cercle vertueux de performance et d’amélioration du rendement.
«L’objectif d’amélioration du rendement de 5% dans chacune des trois villes du projet (Sikasso, Koutiala et Kati), sur 3 ans, a été atteint», s’est-il félicité, avant de noter que les volumes d’eau récupérés ont permis à la Société d’améliorer la qualité de sa distribution et d’accroître la disponibilité de l’eau pour plus de demandeurs, conformément au concept «Dji’i tiaman».
La directrice générale de la Somagep-SA a précisé que le projet comprenait, entre autres, le renforcement des capacités du personnel en matière de gestion de l’eau non facturée, l’élaboration des bilans hydrauliques des 3 villes, la fiabilisation des bases de données clientèles des 3 villes.
Il y avait aussi la sectorisation des réseaux, la modélisation hydraulique des réseaux et l’élaboration d’une stratégie pour la réduction des pertes d’eau. Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré a ajouté que le projet «Dj’ii tiaman», qui bénéficie d’une subvention de l’UE et d’une contribution du budget propre de sa société, s’est appuyé sur les retours d’expériences acquis de projets pilotes antérieurs, exécutés à Faso Kanu et à Missabougou à Bamako, en matière de réduction de l’eau non facturée. Elle a expliqué que la réduction de l’eau non facturée est une problématique assez complexe, car elle inclut non seulement les pertes physiques (fuites, raccordements illégaux, eau des bouches d’incendies), mais également les pertes non physiques dites administratives ou commerciales. La patronne de la Somagep-SA a réitéré son engagement à relever le défi de l’amélioration du rendement de réseau.
Quant au représentant de l’Union européen, il a rappelé que depuis 2022, ce projet a été un bel exemple de coopération internationale entre la Somagep-SA, World Waternet et les partenaires de l’Alliance mondiale des opérateurs de l’eau. Michel De Knoop a fait savoir que les réalisations faites traduisent la valeur d’un partenariat basé sur la confiance et la recherche de solutions durables pour un meilleur accès à l’eau potable. Pour lui, la réussite du projet «Dji’i tiaman» démontre qu’ensemble, il est possible de relever les défis liés à l’accès aux services essentiels et d’apporter une contribution concrète au développement et au bien-être des citoyens.
Fatoumata Mory SIDIBE
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