
C’est parti depuis ce dimanche 20 juillet au CICB pour les travaux de restitution de l’atelier du projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, en présence des ministres de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, Bakary Traoré.
Participent à cet atelier, les gouverneurs, les représentants des régions, les autorités et légitimités traditionnelles, les organisations de la société civile, les missions diplomatiques et consulaires et la diaspora. Les travaux prennent fin mardi prochain par la remise officielle du document peaufiné au Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta.
Dans ses dispositions générales, il ressort que la Charte nationale vise la restauration de la paix, le renforcement de la sécurité, le raffermissement de la cohésion sociale et la consolidation du vivre-ensemble à travers la réconciliation nationale. Le document de restitution comporte un préambule, 16 titres, 39 chapitres et 106 articles. Sa vision est celle d'une nation souveraine, réconciliée, tolérante et en paix, dans un État refondé, reposant sur une gouvernance démocratique, juste et équitable.
L’ancien Premier ministre a indiqué qu’il s'agit au cours de cet atelier de restitution de jeter un dernier coup d'œil sur le contenu de la Charte finalisée. Ousmane Issoufi Maiga a affirmé que la Commission de rédaction du projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale entame une étape importante de sa mission. Celle de parachever un processus qui aura mobilisé l'ensemble de nos compatriotes de l'intérieur et ceux établis à l'extérieur, a-t-il précisé. « Les délégués sont appelés à faire sa promotion dans les régions et les pays de résidence ainsi que sa diffusion dans nos langues officielles », a suggéré le président de la Commission.
«Nous devons œuvrer, sans relâche, pour écrire ensemble, cette nouvelle page, afin de rendre irréversible la nouvelle approche endogène du processus de paix, basée sur des valeurs sociales et culturelles maliennes, pour refonder l’Etat et recoudre le tissu social », a insisté le Chef du gouvernement, Abdoulaye Maïga.
Namory KOUYATE
Au cours de la rencontre, le ministre Sergueï Tsivilev a rendu compte au Président de la Transition de la tenue de la 1ère session de la commission intergouvernementale. L’hôte de marque a aussi évoqué la signature de plusieurs accords.
Le document, remis au Chef de l’État le 22 juillet dernier, comporte un préambule, 16 titres, 39 chapitres et 106 articles. Il est la manifestation de la volonté des Maliens de trouver des solutions endogènes à leurs problèmes et crises sans interférence extérieure.
Le dernier hommage en date pour l’ancien Premier ministre est venu de la personnalité la plus autorisée, à savoir le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta..
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Après la visite le 9 juillet dernier au Mali de Rudy Atallah, directeur adjoint principal pour la lutte contre le terrorisme au Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, c’était le tour du sous-secrétaire d’État chargé de l’Afrique de l’Ouest et envoyé spécial au Sahel, Wi.
En prélude à la remise officielle de son rapport au Président de la Transition, la Commission de rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale organise à partir du dimanche prochain, un atelier national sous la présidence du Premier ministre, le Général.