
La résolution de la crise sécuritaire qui prévaut
dans le pays nécessite un recrutement massif des éléments des Forces de défense
et de sécurité. Depuis 2020, les autorités de la Transition s’attèlent à
relever ce défi afin de ramener la paix et la quiétude dans notre pays.
Après l’Armée l’année dernière, c’est au tour
de la police de renforcer son effectif quand on sait qu’après son processus de
militarisation, elle est appelée à se déployer sur le terrain, particulièrement
dans les localités de conflit et celles reprises par l’État après de longues
années sous l’emprise des groupes terroristes.
Ainsi, dans un communiqué rendu public hier,
le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de brigade
Daoud Aly Mohammedine, a annoncé l’ouverture d’un recrutement de jeunes Maliens
désireux faire carrière à la Police nationale et à la Protection civile. Le
communiqué précise que pour le compte de la Police nationale, il sera procédé
au recrutement de 600 gardiens de paix cette année. En ce qui concerne la
Protection civile, son effectif sera étoffé de 100 nouveaux sapeurs du rang.
Les critères de recrutement au niveau de la
Police sont les suivants : tout candidat doit être âgé de 18 ans au moins
et 28 ans au plus, être exclusivement de nationalité malienne, volontaire, célibataire.
Il doit également satisfaire à une enquête de moralité, jouir de ses droits
civiques et avoir une bonne aptitude au service militaire. Les pièces à fournir
par le postulant sont : une copie d’acte de naissance, un certificat de
nationalité malienne, un casier judiciaire, une attestation du Diplôme d’études
fondamentales (DEF), une attestation de non titulaire d’un diplôme supérieur au
BAC, une copie légalisée de la carte Nina ou la fiche individuelle, un
certificat de résidence, une attestation de célibataire sans enfant et la copie
d’une carte d’identité en cours de validité.
Les dossiers doivent être déposés à Bamako du
23 au 29 octobre 2023, dans les commissariats de police, à la direction régionale
de la police du District de Bamako et à la Brigade spéciale d’intervention
(BSI). Dans les régions, les dossiers sont déposés auprès des directions régionales
de la police. Ce recrutement intervient à un moment où notre
pays fait face à une horde de terroristes et de trafic de tout genre menaçant
son existence.
Le Mali, depuis l’adoption de la résolution 2690 par le Conseil de sécurité des Nations unies,
est en quête de son intégrité territoriale à travers la rétrocession des différents
camps occupés par la Minusma. C’est pourquoi, les autorités de la Transition
avec à leur tête, le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, mettent les bouchées
doubles en dotant les Forces de défense et de sécurité maliennes d’équipements
adéquats et en étoffant leurs effectifs d’année en année.
L’objectif est
d’assurer un maillage territorial en procédant à des recrutements aussi bien
dans l’armée, à la police, à la protection civile et dans bien d’autres corps.
Toute chose qui contribuera à la libre circulation des personnes et de leurs
biens dans un Mali apaisé et sécurisé. Ces deux corps ont été militarisés pour
donner du tonus à la paix et à la quiétude.
Namory KOUYATE
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.