Pidacc/BN-Mali : vers une prolongation de Deux ans

La persistance de l’insécurité dans sa zone d’intervention, le retard de la signature de l’accord Fonds vert pour le climat et celui de l’obtention des avis de non objection de la Banque africaine de développement (BAD) sur certains documents ont affecté la bonne exécution des activités du Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (Pidacc/BN)- Mali.

Publié jeudi 26 décembre 2024 à 09:41
Pidacc/BN-Mali : vers une prolongation de Deux ans

  Selon le coordinateur de Pidacc, Boureïma Camara (c) les résultats obtenus sont satisfaisants, mais pas suiffisants 

 

  Ce constat ressort de la 5è session du Comité national de pilotage de ce Programme, tenue mardi dernier dans un hôtel de la place. L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Énergie et de l’Eau, Djoouro Bocoum , en présence du coordonnateur du Pidacc/BN- Mali, Boureïma Camara, du directeur national de l’hydraulique, Sékou Diarra.   Cette session a été l’occasion d’apprécier les résultats obtenus par le Programme au cours de l’année 2024 et d’examiner le programme de travail et le budget annuel 2025 (PTAB).

Le taux d’exécution du PTAB 2024 est d’environ 17,5%. Initié par l’Autorité du bassin du Niger (ABN) avec l’appui financier de la Bad, le Pidacc/BN est mis en œuvre concomitamment dans les neuf États membres de l’ABN (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria et Tchad).

Dans notre pays, le Programme intervient dans les Régions de Koulikoro, Bougouni, Sikasso, Ségou, San, Mopti, Douentza, Tombouctou et Gao, suivant le nouveau découpage territorial. L’objectif est de réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, améliorer la capacité d’adaptation des populations aux changements climatiques, la gestion durable des ressources naturelles et des écosystèmes. Il prend également en compte la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.

Pour ce faire, l’équipe du projet s’est attelée, entre autres, à l’organisation de la revue à mi-parcours apportant des ajustements au niveau des instruments financiers et une réorientation des résultats attendus du programme. S’y ajoutent l’élaboration d’un manuel de financement de sous projets au profit des communautés, le renforcement des capacités des acteurs clés, la gestion intégrée des ressources en eau et la prise en compte du genre dans la préparation des sous-projets. Comme autres réalisations il y a l’élaboration de sous-projets environnementaux et la mise en place d’activités génératrices de revenus, la révision des conventions de partenariat avec les services techniques.

Pour son coordonnateur, le résultat obtenu est satisfaisant mais pas suffisant. «Le Pidacc pour le Mali a un financement de 14 milliards de Fcfa pour une durée initiale de six ans, mais qui au regard des difficultés devra se poursuivre pour deux ans pour permettre d’atteindre les résultats escomptés», a expliqué Boureïma Camara. Le secrétaire général du département de l’Énergie et de l’Eau a rassuré les membres du Comité national de pilotage du projet que le gouvernement mettra tout en œuvre pour une mise en œuvre efficace et efficiente de ce Programme.

 Cela afin de contribuer à la préservation des écosystèmes du Bassin du Niger et à la réduction de la vulnérabilité des populations face aux effets néfastes du changement climatique. Selon Djoouro Bocoum, la réorientation amorcée lors de la revue à mi-parcours, permettra sans doute de redynamiser le Programme et d’apporter des corrections nécessaires pour l’atteinte des objectifs assignés.

Babba COULIBALY

Lire aussi : Mali : Les stations-service désormais tenues d’ouvrir 24h/24 sur toute l’étendue du territoire

Dans le souci d’assurer un approvisionnement régulier du pays en produits pétroliers et de mieux encadrer leur distribution, le gouvernement a pris, le jeudi 30 octobre 2025, un arrêté interministériel rendant obligatoire l’ouverture permanente, 24 heures sur 24, des stations-service et sta.

Lire aussi : Carburant : La vente dans le bidon est désormais soumise à une autorisation préalable

Face aux difficultés liées à la fourniture du carburant qui perturbe le ravitaillement dans plusieurs stations du pays, le Centre de Coordination et de Gestion des Crises (CECOGEC) a pris des dispositions particulières pour assurer l’approvisionnement de chaque Malien. L'une de ces mesures con.

Lire aussi : Régions de Ménaka et Gao : Les FAMa intensifient les frappes aériennes et neutralisent plusieurs terroristes

Sur la base de renseignements précis, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, le jeudi 30 octobre 2025, plusieurs opérations aériennes ciblées contre des groupes armés terroristes dans le nord du pays.

Lire aussi : Pêche à la ligne : Un passe-temps à Bamako

Au-delà du loisir de pêcher, ce hobby permet à des férus de l’activité de deviser tranquillement sur les berges du fleuve Niger et de profiter des effluves de la brise de terre nocturne.

Lire aussi : CFP-Sénou : 46 jeunes bouclent leur formation en langue chinoise

La cérémonie de remise des attestations de fin de formation en langue chinoise aux candidats ayant réussi aux différents tests pour la bourse offerte par l’Institut de technologie du Shaanxi (Chine) s’est tenue, hier, au Centre de formation professionnelle de Sénou (CFP-Senou). Ils sont 46 .

Lire aussi : Relance de l’Agence nationale de presse : Des propositions concrètes

Les dernières activités des Journée de relance de l’Agence nationale de presse du Mali, organisées par l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), se sont déroulées hier au CICB..

Les articles de l'auteur

Syndicalisme : Le Synabef outille ses militants

Le Bureau exécutif national du Syndicat national des banques, assurances, établissements financiers, microfinances, entreprises pétrolières et commerces du Mali (Synabef), en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES), forme depuis hier ses membres..

Par Babba COULIBALY


Publié vendredi 17 octobre 2025 à 12:37

Hydrocarbure : La DGCC, l’OMAP et la DNGM contrôlent les prix officiels et stocks physiques

«Il y a suffisamment de stock de carburant». Ces propos sont du directeur régional du commerce, de la consommation et de la concurrence du District de Bamako, Fousseyni Bamba, qui a conduit hier une mission de contrôle et de sensibilisation dans plusieurs stations-service de la capitale..

Par Babba COULIBALY


Publié vendredi 10 octobre 2025 à 11:55

Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme : Le pafeem renforce les capacités des SFD

Le Projet de promotion de l’accès au financement, de l’entreprenariat et de l’emploi au Mali (Pafeem) a lancé, le lundi 7 octobre 2025 à Bamako, une session de formation dédiée aux cadres des Systèmes financiers décentralisés (SFD) sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT)..

Par Babba COULIBALY


Publié mercredi 08 octobre 2025 à 12:56

Consommer local au sein de l’Uemoa : La 6è édition démarre

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a lancé, jeudi dernier, les activités de la 6ème édition de l’initiative «Mois d’octobre, Mois du consommer local» qui s’étendent sur tout le mois dans tous les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa)..

Par Babba COULIBALY


Publié lundi 06 octobre 2025 à 07:42

Hydrocarbures : Pas de hausse de prix

Un vent de panique souffle depuis quelques jours sur la capitale à propos d’une éventuelle augmentation du prix du litre d’essence ou du gasoil à la pompe. Mais, il suffit de faire un tour dans les stations-services pour se rendre compte que les prix officiels de ces combustibles n’ont pas bougé d’un iota.

Par Babba COULIBALY


Publié vendredi 26 septembre 2025 à 08:01

Protection des données à caractère personnel : l’APDP et la FNIHM front commun

À travers cette convention, l’APDP s’engage à être un partenaire de proximité pour la Fédération nationale de l’industrie hôtelière du Mali.

Par Babba COULIBALY


Publié jeudi 25 septembre 2025 à 11:20

Spécial 22 septembre 2025, Secteur minier : L’État maximise ses revenus

Les réformes initiées ces dernières années ont permis à l’État malien de renforcer sa présence et ses revenus dans ce secteur névralgique du développement économique de notre pays. Ainsi, la participation de l’État dans les capitales des sociétés minières a augmenté de 20% habituel à 30% pour et 5% pour les privés nationaux, soit un total de 35% pour le pays.

Par Babba COULIBALY


Publié vendredi 19 septembre 2025 à 21:44

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner