Selon le coordinateur de Pidacc, Boureïma Camara (c) les résultats obtenus sont satisfaisants, mais pas suiffisants
Ce constat ressort de la 5è session du Comité national de pilotage de ce Programme, tenue mardi dernier dans un hôtel de la place. L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Énergie et de l’Eau, Djoouro Bocoum , en présence du coordonnateur du Pidacc/BN- Mali, Boureïma Camara, du directeur national de l’hydraulique, Sékou Diarra. Cette session a été l’occasion d’apprécier les résultats obtenus par le Programme au cours de l’année 2024 et d’examiner le programme de travail et le budget annuel 2025 (PTAB).
Le taux d’exécution du PTAB 2024 est d’environ 17,5%. Initié par l’Autorité du bassin du Niger (ABN) avec l’appui financier de la Bad, le Pidacc/BN est mis en œuvre concomitamment dans les neuf États membres de l’ABN (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria et Tchad).
Dans notre pays, le Programme intervient dans les Régions de Koulikoro, Bougouni, Sikasso, Ségou, San, Mopti, Douentza, Tombouctou et Gao, suivant le nouveau découpage territorial. L’objectif est de réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, améliorer la capacité d’adaptation des populations aux changements climatiques, la gestion durable des ressources naturelles et des écosystèmes. Il prend également en compte la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.
Pour ce faire, l’équipe du projet s’est attelée, entre autres, à l’organisation de la revue à mi-parcours apportant des ajustements au niveau des instruments financiers et une réorientation des résultats attendus du programme. S’y ajoutent l’élaboration d’un manuel de financement de sous projets au profit des communautés, le renforcement des capacités des acteurs clés, la gestion intégrée des ressources en eau et la prise en compte du genre dans la préparation des sous-projets. Comme autres réalisations il y a l’élaboration de sous-projets environnementaux et la mise en place d’activités génératrices de revenus, la révision des conventions de partenariat avec les services techniques.
Pour son coordonnateur, le résultat obtenu est satisfaisant mais pas suffisant. «Le Pidacc pour le Mali a un financement de 14 milliards de Fcfa pour une durée initiale de six ans, mais qui au regard des difficultés devra se poursuivre pour deux ans pour permettre d’atteindre les résultats escomptés», a expliqué Boureïma Camara. Le secrétaire général du département de l’Énergie et de l’Eau a rassuré les membres du Comité national de pilotage du projet que le gouvernement mettra tout en œuvre pour une mise en œuvre efficace et efficiente de ce Programme.
Cela afin de contribuer à la préservation des écosystèmes du Bassin du Niger et à la réduction de la vulnérabilité des populations face aux effets néfastes du changement climatique. Selon Djoouro Bocoum, la réorientation amorcée lors de la revue à mi-parcours, permettra sans doute de redynamiser le Programme et d’apporter des corrections nécessaires pour l’atteinte des objectifs assignés.
Babba COULIBALY
Dans le cadre de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, accompagné d’une forte délégation, a accueilli le mercredi dernier à l’Aéroport inte.
C’est le sentiment général qui se dégage au terme de deux journées d’échanges intenses consacrées à la célébration de la Journée internationale des migrants, édition 2025.
Le premier prix d’une enveloppe d’un million de Fcfa a été remporté par Cheick Siriman Sissoko. La 2è place est revenue à Virginie Dembélé pour un montant de 750.000 Fcfa. Et Elmeidy Ag Agaly a remporté le troisième prix, la somme de 500.000 Fcfa.
Pour aider les usagers à surmonter la crise énergétique, des entreprises locales comme ACCESS SA proposent des solutions. Son président directeur général, Dr Ibrahim Togola, invité central de la 14è édition du Ceo Talks du Réseau d’entrepreneuriat en Afrique de l’Ouest (REAO) – Mali,.
Le comité assure que l’année 2026 sera celle de la délivrance des premières signatures électroniques sécurisées dans notre pays.
Avec un investissement de 30 milliards de Fcfa, ce nouveau siège d’une capacité d’accueil de 911 salariés, sera construit sur une surface de 15.590 m2. Il comprendra trois tours dont une de 13 étages de 52,29 m de hauteur. La durée des travaux est fixée à 24 mois.