
L’événement, placé sous la présidence du chef de cabinet du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Dr Nohan Sow, a enregistré la présence des membres du corps diplomatique, des acteurs culturels, du directeur du Musée national, Daouda Keïta, de l’ancienne Première dame, Mme Keïta Aminata Maïga, et d’autres invités.
Le directeur du Musée national a exprimé sa satisfaction d’accueillir cette projection, soulignant la portée historique et culturelle du documentaire.
D’une durée de 57 minutes, «Ukukhumbula Unokutela retrace le destin méconnu de Nokutela Dube (1873-1917), figure pionnière du mouvement de libération en Afrique du Sud, morte à 44 ans et restée près d’un siècle dans l’oubli», explique Pr Chérif Keïta. Selon lui, cette femme qui avait voyagé aux États-Unis en 1896 pour y étudier et parler de l’Afrique, fut effacée des mémoires en raison de son incapacité à avoir des enfants.
Elle avait même fondé une école en 1900. «L’histoire l’avait oubliée, presque 100 ans après sa mort, il m’est revenu de la ramener à la conscience collective, non seulement sud-africaine, mais aussi universelle», a justifié le parrain du mois d’août. Pour lui, le silence autour de cette dame traduit une marginalisation de la femme dans les récits historiques : «L’histoire est souvent présentée comme l’épopée des hommes braves alors que les femmes sont à nos côtés dans la lutte».
Fruit de 15 années de recherche, ce film s’inscrit dans une trilogie que le réalisateur a consacrée à l’histoire sud-africaine. Chérif Keïta, qui travaille depuis 26 ans en Afrique du Sud, prépare déjà un nouveau projet sur la lutte de libération au Mozambique et ses liens avec celle de l’Afrique du Sud. Cette projection s’inscrit dans le cadre de l’Année de la culture et sera suivie, mercredi prochain au Mémorial Modibo Keïta d’une conférence dédiée à l’œuvre du célèbre artiste malien Salif Keïta.
Rédaction Lessor
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.