Présidé par l’historien Doulaye Konaté, ce Comité
scientifique est chargé d’élaborer un ouvrage qui se veut à la fois mémoriel et
référentiel et dont l’objectif est d’inspirer les jeunes générations avec les
valeurs d’exemple données par les héros.
Le livre
est destiné à magnifier les hauts faits des guerriers et des militaires avant
et après l’indépendance et ayant marqué notre histoire du moyen-âge à nos jours
sur toute l’étendue du territoire national.
Les personnages historiques
concernés sont les héros des grands empires du Ghana, du Mali, du Songhay, des
nombreux royaumes et État théocratiques, de la résistance à la pénétration
coloniale, les tirailleurs et les militaires de l’armée.
S’adressant
au membre du Comité scientifique lors de la cérémonie de lancement, le Pr
Doulaye Konaté a indiqué : « Cette entreprise qui nous est confiée
est un défi ». Pour lui, l’équipe pluridisciplinaire est appelée à avoir
une démarche citoyenne tout en respectant l’exigence scientifique.
« Connaître les héros participe de la connaissance de l’histoire générale
du Mali », a-t-il énoncé, ajoutant qu’une société peut difficilement se
pérenniser sans modèles.
Quant au
ministre Guindo, il a rappelé que notre histoire fabuleuse a été marquée par de
grands rois, des empereurs, de grands guerriers. La vie et l’œuvre de ces
hommes et femmes ayant marqué leur temps, doivent être gravées dans la mémoire
collective, a-t-il souligné, estimant que les grands personnages de notre
histoire ne doivent pas tombés dans l’abîme de l’oubli.
Après cette première réunion au cours de laquelle des échanges ont eu lieu sur le projet de Termes de référence, l’équipe du Pr Doulaye Konaté doit se mettre immédiatement au travail pour produire un ouvrage permettant de sortir nos héros du placard de l’oubli dans lequel le colonisateur français les avait placés avec une politique habile d’effacement de notre mémoire.
Brehima TOURE
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
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