
Le tout prochain contrôle de la capitale de la 8è région administrative du Mali par nos militaires mettra fin à une situation bizarre
La situation actuelle des éléments des groupes
terroristes et leurs complices qui ont voulu transformer Kidal en sanctuaire
inexpugnable ressemble, à n’en pas douter, à celle d’une bête à l’agonie. En débandade
et acculés par la puissance de feu des Forces armées maliennes (FAMa), les
ennemis de la paix jettent ce qui leur reste encore de dernières forces dans la
bataille qu’ils savent désormais perdue.
De fait, le rétablissement de l’autorité de l’État
à Kidal sonnera le glas à la propension de l’économie criminelle où tout se
vend et tout s’achète : êtres humains, drogues, carburant, cigarettes,
etc.
Le communiqué rendu public hier par l’Armée
informe en effet que dans leur mission de restauration de la souveraineté de l’État
sur l’ensemble du territoire national, les Forces armées maliennes ont
poursuivi leur mouvement stratégique dans la Région de Kidal.
Dans leur
progression vers la ville de Kidal, elles ont déjoué les séries d’embuscades de
la coalition des Groupes armés terroristes (GAT) dans les zones accidentées de
la région. Les FAMa, ajoute la même source, ont brisé et réduit avec une
remarquable précision et sans difficultés majeures la résistance des GAT
pendant une série d’escarmouches de petites intensités.
Le tout prochain contrôle de la capitale de la
8è région administrative du Mali par nos militaires mettra fin à une situation
bizarre qui donnait un statut particulier à Kidal. Il n’était point exagéré à
ce propos d’avancer que Kidal était «un État dans un État» d’où partent et
finissent toutes les rebellions au Mali. Des
coalitions de groupes séparatistes et de terroristes de tout acabit,
avec sans doute le soutien de puissances étrangères, avaient pris en otage
toute une région et ses populations avec.
Du reste, les derniers développements
sur le terrain corroborent la thèse de l’appui apporté par des mains extérieures
aux forces du mal. Selon le communiqué sus mentionné, au cours de leur avancée
sur Kidal, la vigilance des FAMa a permis de détruire, hier, un véhicule blindé
de la Minusma, bourré d’explosifs, détenu par les terroristes.
Ce qui arrive là
est indubitablement une des conséquences de l’abandon il y a quelques semaines
par la Minusma de son camp sans le remettre officiellement à nos militaires.
L’occasion faisant le larron, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA),
sans réaction de la Mission, a encerclé, occupé puis enlevé les matériels et
les équipements, tout en pillant le dépôt d’armement et de munitions du Mécanisme
opérationnel conjoint (Moc).
Cette posture de certains partenaires suscite étonnement
et interrogation d’autant que le processus de rétrocession des emprises laissées
par la Minusma aux FAMa a été validé par la communauté internationale par le
biais de la Résolution 2690 du Conseil de sécurité des Nations unies.
C’est dans ce cadre qu’entre le 1er et le 31 août dernier, la
première phase du retrait, qui a concerné les camps d’Ogossagou, de Goundam et
de Ménaka s’est déroulée globalement sans incidents. Toutefois, les choses se
passeront différemment au cours de la
seconde étape du processus qui s’étend du 1er septembre au 31 décembre 2023 où
les camps de Tessalit, Aguelhoc, Ansongo, Kidal et Douentza devront passer sous
le contrôle de l’Armée malienne. Afin d’empêcher la poursuite normale du
processus de transfert, les forces ennemies se dresseront de toute leur force
en multipliant tous azimuts des actes de violences.
Après avoir livré d’âpres combats contre les
groupes terroristes pour contrôler la localité de Ber (Région de Tombouctou),
les FAMa prendront finalement le dessus. Au mois d’octobre, les mêmes avaient
essayé de faire entrave à la progression du convoi des Forces armées maliennes
alors en mouvement vers Anéfis. Là également, ils ont mordu la poussière devant
la puissance de frappe de l’Armée nationale. Ce n’est pas tout : les
terroristes procéderont à des tirs sur les avions qui acheminaient les FAMa à
l’aéroport de Tessalit (Région de Kidal).
Les nôtres infligeront une sévère
correction à l’ennemi avant de prendre possession du camp de la Minusma dans
cette ville. C’est certainement le même état d’esprit qui anime nos braves
soldats. Le communiqué publié hier souligne que les FAMa rassurent les
populations qu’elles progressent avec professionnalisme vers Kidal et disposent,
à cet effet, de ressources nécessaires y compris la réserve d’emploi des forces
pour l’atteinte des objectifs et pour minimiser les dommages collatéraux.
Il reste pour les Maliens, comme l’a souhaité récemment le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, de soutenir sans condition leur Armée et les autorités de la Transition.
Massa SIDIBE
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.
Le lancement a été présidé par le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba. Au cours de cette campagne, 15 millions de petits ruminants seront vaccinés et marqués à travers toutes les régions.