
Présentation de la carte postale et des
opportunités d’investissement à l’équipe d’experts de BUA group
Cela au regard de l’immense potentiel hydroagricole qui s’y trouve et de l’existence de marché dans ce domaine. Cette société demeure l’un des principaux groupes diversifiés du Nigeria, actif dans l’alimentation et les infrastructures
C’est dans cette optique qu’une équipe d’experts nigérians,
accompagnés du comité d’experts chargé du suivi du projet a séjourné du 3 au 4
avril dans la Cité des Balanzans. Pour la circonstance, le comité d’experts
chargé du suivi du projet, piloté par le ministère de l’Économie et des
Finances était composé des membres des ministères du Développement rural, de
l’Industrie et du Commerce. BUA group était représenté par Saidu Labara, chef
de projet et Idris Popoola, directeur agronomie.
Cette mission avait pour objectif global d’identifier les
axes du futur cadre de partenariat entre BUA group et le gouvernement du Mali
pour l’exécution du projet intégré d’implantation d’une usine de raffinage du
sucre au Mali. Dans ce cadre, l’investisseur désire investir dans la zone
Office du Niger à travers un projet d’implantation d’une usine de raffinage de
sucre d’une capacité de production d’environ 200.000 tonnes par an.
Pour atteindre ces objectifs, le président directeur général
(PDG) de l’Office du Niger, Abdel Karim Konaté, entouré de son staff technique,
a tenu lundi 3 avril dernier dans ses locaux une séance de travail avec les
experts. Au cours de cette rencontre, l’équipe d’experts de BUA group a été
suffisamment informée sur l’Office du Niger à travers une présentation détaillée
de la carte postale et des opportunités d’investissement.
Le PDG, dans son intervention, a rappelé que le Mali, à
l’instar des autres pays de la sous-région, continue à importer du sucre, en dépit
de son énorme potentiel agricole, pour satisfaire ses besoins de consommation
en sucre. Il a expliqué que l’offre locale estimée à 100.000 tonnes par an est
assurée par les usines Sukala et N-Sukala. Ce qui dénote de l’importance du déficit
sucrier au Mali. «Il y a un problème de satisfaction du marché national de plus
de 200.000 tonnes. Le Mali a besoin de cette unité», a dit Abdel Karim Konaté.
Espérant que le projet avancera, il a rassuré les experts que le marché ne pose aucun problème. Car, il existe déjà. Il a aussi précisé que le sucre, étant un produit alimentaire crucial pour le Mali, bénéficie d’une attention particulière du gouvernement qui offre un certain privilège aux unités locales.
Le patron de l’Office du Niger a souligné que le Mali a l’un
des meilleurs codes des investissements en Afrique. «Beaucoup d’autres
avantages pourraient exceptionnellement être accordés à travers des conventions»,
a-t-il dit, rassurant aussi de la situation sécuritaire.
En ce qui concerne ce projet sucrier, Abdel Karim soulignera qu’il contribuera à la création d’emplois et de richesses. Toute chose qui encourage l’Office dans le cadre de sa mission de développement. Il a rassuré de toute leur disponibilité et accompagnement pour la réussite du projet. Le PDG a, cependant, insisté sur la réalisation des études environnementales et sociales en vue de prendre en charge les préoccupations des populations riveraines du projet.
Au terme de la rencontre d’échanges, la délégation a mis le
cap sur Markala, la cité historique où se trouve majestueusement dressé le Pont-Barrage
portant fièrement le nom de la cité. L’ouvrage est une pièce maîtresse du système
d’irrigation, considérée comme étant la porte d’entrée de l’Office du Niger. Du
Pont-Barrage de Markala, la délégation s’est rendue dans la zone d’intervention
du projet qui n’est autre que la zone «C» de l’ancien site qui devrait abriter
le projet sucrier de Markala. Il a une superficie de 16.600 ha qui pourrait être
élargie à la zone «B» d’une superficie de 11.600 ha.
La journée a pris fin par une visite des sites de Sukala et
N-Sukala. Le lendemain mardi 4 avril, un débriefing dans la salle de conférence
de l’Office du Niger sise à Ségou a mis fin à la mission.
À l’issue de cette réunion,
le chef de projet, Saidu Labaran, a présenté BUA group à la presse comme étant
l’un des plus grandes sociétés du Nigéria. Il a expliqué que son groupe évolue
dans l’alimentation notamment le sucre, l’huile végétal, le riz, huile, les pâtes
et les infrastructures notamment le ciment, le pétrole, le gaz immobilier. «BUA
group exporte au Niger, au Sénégal et au Burkina.
Ce sera la première fois que
nous implantons une usine hors du Nigéria. Le choix du Mali se justifie par la
disponibilité du potentiel agricole et du marché. Nous espérons jouer notre
partition à la création d’entreprise, donc d’emplois», a-t-il soutenu.
Tout en rassurant de leur volonté d’investir au Mali dans le cadre de ce projet, le chef de projet, Saidu Labaran, a exprimé toute la satisfaction de l’équipe d’experts nigérians et vivement remercié l’Office du Niger ainsi que le comité d’experts pour leur disponibilité et surtout pour la maîtrise des sujets abordés dont ils ont fait preuve au cours des échanges.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
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