
La situation nutritionnelle à l’état actuel demeure préoccupante
Pour une
amélioration de la nutrition au Mali, la
Stratégie nationale d’intervention du secteur eau, hygiène et
assainissement (EHA /Wash et nutrition) vient d’être lancée par le
secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social Dr Aly
Diop. C’était, hier dans un hôtel de la place, en présence de la représentante
adjointe du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Mali, Francine
Kimanuka, et de plusieurs invités. Le lancement a été une occasion de présenter
les objectifs de la Stratégie, de partager les différents axes d’intervention, les
indicateurs d’impacts et le mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la
Stratégie.
Il faut
reconnaître que la malnutrition reste toujours une préoccupation dans notre
pays, malgré les efforts déployés pour inverser la tendance. Les résultats
préliminaires de l’enquête SMART 2022 démontrent même que les différents types
de malnutrition y sont présents à la fois sous leur forme modérée et sévère. La
situation nutritionnelle à l’état actuel demeure préoccupante, tant au niveau
national, où l’on compte 10,8% de malnutrition aiguë globale et 2,1% de
malnutrition aiguë sévère, qu’au niveau des régions.
La représentante de
l’Unicef a indiqué que le phénomène reste l’une des causes majeures de
morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans. La malnutrition,
bien que liée aux mauvaises pratiques nutritionnelles, demeure un problème de
santé avec une dimension multifactorielle. L’une de ses causes
sous-jacentes est liée aux mauvaises pratiques d’hygiène et d’assainissement et
à l’insuffisance d’accès à l’eau potable.
Une analyse
des liens entre malnutrition et facteurs environnementaux à partir des données
d’enquête MICS-2015, réalisée par le bureau Unicef au Mali en 2020 a permis de
démontrer que plus l’environnement du ménage est assaini, plus le risque
sanitaire et les taux de malnutrition sont réduits. Cette étude confirme les
liens connus entre la malnutrition et l’environnement non assaini et justifie
la nécessité de mieux prendre en compte les interventions WASH dans la lutte
contre la malnutrition.
Pour une
grande opérationnalisation de cette stratégie au Mali, Mme Francine Kimanuka a
lancé un appel à tous les partenaires techniques et financiers pour une grande
mobilisation des financements. Elle n’a pas manqué aussi de renouveler
l’engagement de son organisation onusienne à accompagner tous les efforts du
gouvernement dans la lutte contre la malnutrition et pour la survie de chaque
enfant au Mali.
Le
secrétaire général du département en charge de la Santé a déclaré que le Mali
compte beaucoup sur cette stratégie. En effet, elle constitue aujourd’hui une
des priorités du gouvernement en vue d’alléger les souffrances de la population
liées aux problèmes de malnutrition.
Aly Diop a
souligné que le document illustre les points forts du partenariat entre les
quatre départements ministériels sectoriels pour la mise en œuvre de la vision
de la Politique nationale de la nutrition qui est d’assurer le droit à une
nutrition adéquate à la population tout entière, en vue de satisfaire son
bien-être et garantir un développement national durable. L’essence
de la Stratégie consiste à générer un impact et à amplifier le retour
d’investissement dans la nutrition grâce aux interventions d’accès à l’eau
potable, l’hygiène et l’assainissement.
Pour lui, malgré les progrès encourageants, il reste encore beaucoup à faire au cours des années à venir. C’est pourquoi, il estime qu’il ne faudra pas fermer les yeux sur les menaces qui s’apprêtent à compliquer encore un peu plus la tâche. Il s’agit de la crise climatique qui a des retombées de plus en plus fortes sur l’ensemble des acquis de l’approche multisectorielle de la nutrition en particulier sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement.
«Notre
travail doit être centré sur l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement
dans la lutte contre toutes formes de malnutrition», a-t-il dit. Et d’ajouter
qu’il ne faudra pas perdre de vue les personnes les plus vulnérables
marginalisées.
«Cette stratégie nous encourage à travailler plus dur que jamais et montre que nous pouvons atteindre nos objectifs, si nous le décidons ensemble», a souligné Aly Diop. Il a donc exhorté les acteurs du domaine à s’approprier la Stratégie pour renforcer la couverture, la cohérence des politiques et programmes, mais aussi la continuité des interventions de promotion d’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement.
Tout ceci en vue de faire de la Politique nationale de la nutrition une réalité au niveau de chaque commune, cercle et région.
Fatoumata NAPHO
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