L’Essor : Vous avez décidé de revenir au FC Metz après deux saisons passées à Wolverhampton. Qu’est ce qui a motivé ce choix ?
Boubacar Traoré : Ce qui a motivé ma décision c'est le fait que j avais besoin d’enchaîner sur une saison à 30 matches pour reprendre confiance après une saison difficile. Je retourne chez moi, je connais bien le club après y avoir passé 3 ans. Je suis content et heureux dans ce club que je connais bien. Je suis là pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs, notamment le maintien. Physiquement, je me sens à 100%. J’ai hâte de jouer avec mes nouveaux coéquipiers. Les premiers échanges ont été super. L’accueil à été très chaleureux et je tiens à remercier les dirigeants, avec une mention spéciale à l’entraîneur Stéphane Le Mignan qui est content de mon retour. J’espère que j’aurai du temps de jeu et aider mon club pour le maintien. Merci aux supporters pour leurs réactions positives au sujet de mon retour.
L’Essor : Pourtant, les observateurs sont unanimes à dire que la Premier League est le meilleur championnat du monde ?
Boubacar Traoré : Effectivement la Premier League est un grand championnat mais à mon âge le plus important est d’enchaîner les matches. Il ne faut pas oublier que c’est le FC Metz qui m’a permis de découvrir ce mythique championnat et je suis convaincu que c’est le même FC Metz qui va me permettre d’y retourner par la grande porte. Je reste confiant et focus pour mes objectifs
L’Essor : Justement, quels sont vos objectifs avec le FC Metz ?
Boubacar Traoré : L’objectif du FC Metz est de se maintenir et je suis convaincu que nous allons y parvenir. Avec le travail et l’esprit collectif du groupe, nous pouvons faire mieux que le maintien. Mais, il faudra que les uns et les autres se donnent la main, qu’on soit une équipe, solidaire dans le jeu et même en dehors du terrain pour faire avancer le club. Déjà , l’entraîneur Stéphane Le Mignan est ambitieux pour cette saison et les dirigeants sont décidés à faire bouger les choses.
L’Essor : Pensez-vous que les Messins ont les moyens de décrocher l’une des places qualificatives aux compétitions européennes ?
Boubacar Traoré : Pourquoi pas, il faut seulement qu’on travaille pour prétendre aux compétitions européennes. Les dirigeants sont très motivés pour que le club retrouve les mêmes sensations que lors des précédentes saisons. Avec le soutien des supporters, des personnes de bonne volonté, je pense qu'on peut aller loin. Bien sûr, je n'oublie pas l'organisation autour de l'équipe. Lors de ma présentation, l’entraîneur a beaucoup insisté sur l’organisation et je sens déjà le renouveau au sein du club. Le public sportif verra un nouveau visage des Messins cette année, j’en suis sûr et certain.
L’Essor : Selon vous, quels peuvent être les atouts de l’équipe ?
Boubacar Traoré : Je pense que l’atout principal du FC Metz est que nous avons de jeunes joueurs qui veulent se montrer au plus haut niveau. Chaque année, les meilleurs joueurs du FC Metz sont convoités par les grands clubs. Le club à un grand projet pour l’ensemble des joueurs et c’est à nous de travailler pour donner un nouveau visage au club.
L’Essor : Que répondez-vous à ceux qui disent que le PSG n’a pas de concurrents en Ligue 1 française et que le titre est joué d’avance ?
Boubacar Traoré : Le PSG est effectivement champion d’Europe et il est indéniable qu'ils sont au dessus de tout le monde en Ligue 1 française. Cependant, il faut prendre ça comme une force pour le championnat,té. En tout cas, comme je viens de le dire plus haut, nous sommes très ambitieux cette année et nous voulons aller très loin en championnat et en Coupe de France. Pourquoi pas remporter l'un des deux trophées ? En tout cas, on se battra pour réaliser notre rêve commun.
L’Essor : Depuis la dernière CAN, Côte d’Ivoire 2023, vous n’avez plus enfilé le maillot de l’équipe nationale. Que se passe-t-il ?
Boubacar Traoré : Oui c’est vrai, depuis la dernière CAN en Côte d’Ivoire,équipe nationale. En toute honnêteté, la sélection me manque, tout comme l’ambiance qui règne autour de l’équipe. À dire vrai, j’ai entendu beaucoup de choses, mais chacun a sa vision. Tout le monde parle, mais chacun a sa version. Le plus important, c’est le Mali, personne n’est au-dessus du Mali. J’aime mon pays et je veux que mon pays aille très loin dans toutes les compétitions, avec ou sans moi. Je suivais tous les matches et je priais pour que nous puissions aller loin, que ce soit les éliminatoires de la CAN ou les éliminatoires du Mondial. Je suis le premier supporter des Aigles et je voudrais saisir l’occasion que vous m’offrez pour remercier très sincèrement mes fans, qui m’ont apporté leur soutien sur les différents réseaux sociaux lors de la CAN. Je salue le nouveau sélectionneur, Tom Saintfiet que je ne connais pas encore et réaffirme ma disponibilité pour défendre les couleurs de mon pays à tout moment.
L’Essor : Le Mali s’est brillamment qualifié pour la phase finale de la prochaine CAN, mais est en grandes difficultés dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Quels commentaires vous inspirent la situation actuelle des Aigles et que pensez-vous de l’arrivée de Tom Saintfiet à la tête de la sélection ?
Boubacar Traoré : En tant que premier supporter des Aigles du Mali, je pense qu’il y a un gros travail à faire pour que nous puissions avoir une équipe compétitive. Je me réjouis déjà de la qualification des Aigles pour la CAN au Maroc et je reste persuadé que l'équipe peut se qualifier également pour le Mondial. Je reste confiant de cette qualification historique pour le Mali et tous les Maliens doivent être soudés pour accompagner cette équipe pour le Mondial. En toute honnêteté, je salue le travail que le nouveau sélectionneur est en train de réaliser à la tête de l’équipe. Il s’implique pour que la sélection retrouve la paix et teste de nouveaux joueurs.
L’Essor : Votre club formateur, l’ASB a été relégué en division inférieure et l’horizon semble loin de s’éclaircir pour vos anciens coéquipiers. Quelle a été votre réaction après la descente de l’équipe en D2 ?
Boubacar Traoré : Un sentiment de déception et de tristesse de voir mon club formateur en D2. Mais tout ce que Dieu fait est bon. J'exhorte les dirigeants, le staff technique et les supporters à travailler activement pour faire revenir l’ASB en D1. Insh Allah, l'ASB reviendra dans l'élite.
L’Essor : Un mot pour les supporters maliens
Boubacar Traoré : Je demande aux supporters d’accompagner l’équipe nationale avant, pendant et après les matches. Ils sont le 12è homme et les joueurs ont besoin de leur soutien et de leur accompagnement pour obtenir des résultats. Je rends hommage à tous mes fans qui ne ratent aucun de mes matches et qui me prodiguent de bons conseils. Un grand merci à ma famille pour tout son amour à mon égard. Vive le Mali et vive le football.
Djeneba BAGAYOGO
Le Cap-Vert est devenu, lundi dernier, le plus petit pays africain à se qualifier à la phase finale du Mondial, surclassant l'Eswatini 3-0 lors de la 10è et dernière journée des éliminatoires, Zone Afrique.
L’Union des fédérations ouest-africaines Zone (UFOA) a organisé, hier, un atelier de formation sur la médecine du sport. La session qui s’est déroulée au siège de la Fédération malienne de football (Femafoot) était dirigée par la responsable du département du football féminin à lâ€.
L'Essor : Comment comptez-vous aborder cette demi-finale contre la Guinée ?.
Les deux pays s’affrontent ce soir à 19h au stade Mamadou Konaté pour une place en finale, synonyme de qualification à la prochaine CAN de la catégorie. Dans l’autre demi-finale, prévue à 16h, le Sénégal, détenteur du trophée, sera face à la Guinée-Bissau.
Dans ces lignes, notre confrère d’Infinisport, revient sur le premier tour et se prononce sur les demi-finales.
La Ligue d'escrime de Koutiala a été l'une des attractions de la saison 2024-2025. En atteste l'excellent parcours réalisé en Coupe du Mali par Békaye Coulibaly..
