
Cette rencontre, qui réunit les ministres et les experts de la justice et des droits de l’Homme de la Confédération de l’AES, est consacrée au suivi et à l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route adoptée lors de la précédente rencontre tenue à Bamako (Mali) les 29 et 30 mai 2025.
Dans ses
propos, le ministre d'État, de
l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire,
assurant l'intérim du Premier ministre, a tout d'abord souhaité la chaleureuse
bienvenue aux délégations malienne et burkinabé et a transmis
"les salutations fraternelles de Son Excellence le Général d'Armée
Abdourahamane Tiani, Président de la République, Chef de l'état à ses frères et
amis le Général d'Armée Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali et le Capitaine Ibrahim
Traoré, Président du Faso, aux
Gouvernements du Mali et du Burkina Faso, ainsi qu'au vaillant peuple du
Sahel".
Le Général de division Mohamed Toumba a ensuite
rappelé que le 16 septembre 2023, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont créé une organisation dénommée Alliance des états
du Sahel (AES) dont l'objectif est d'établir une architecture de défense
collective, d'assistance mutuelle et de développement. Il a aussi rappelé qu'a
l'issue du premier Sommet des Chefs
d'État tenu à Niamey le 6 juillet 2024,
"le Traité de la Confédération a été signé, marquant ainsi la commune
volonté de nos pays de faire face ensemble aux défis sécuritaires et
existentielles, mais également aux défis liés au développement".
Et lors de la
première rencontre des Ministres en charge
de la Justice à Bamako, a-t-il en outre rappelé, "vous avez formulé des
recommandations fortes dans le sens du renforcement de l'institution
judiciaire. Parmi ces mesures, figurent en bonne place la création de la future Cour pénale sahélienne et des droits de l'Homme
(CPS-DH) et une prison de haute sécurité qui visent à affranchir nos pays du
recours aux instances juridictionnelles internationales".
Le ministre d’état Mohamed Toumba a ensuite souhaité la mise
en place d’une institution commune africaine, fondée sur
la coopération et la complémentarité, afin d’assurer la sécurité juridique et
renforcer l’intégration régionale. Il a, par ailleurs, "noté avec
satisfaction que la réunion de Bamako a également recommandé de saisir la Cour internationale de justice (CIJ) à travers des
plaintes contre la France et l'Ukraine pour soutien et apologie du terrorisme
d'une part, et, d'autre part, décidé d'engager systématiquement des poursuites
devant les juridictions nationales
contre les médias France 24, RFI et TV5 Monde,
des organes de presse qui ont également comme ligne éditoriale l'apologie du
terrorisme".
Quant au
ministre en charge de la Justice du Burkina Faso, Rodrigue Bayala Edasso, après avoir adressé ses félicitations aux autorités nigériennes pour l’accueil chaleureux
réservé à sa délégation, il a déclaré qu’à la suite de la rencontre de
Ouagadougou et celle de Bamako, "la rencontre de Niamey restera dans les
annales de l'histoire pour les fortes décisions qui seront issues de par la volonté de nos Chefs d'État et de nos Chefs de
Gouvernement".
Le ministre en
charge de la Justice du Mali, Mamoudou
Kassogue, pour sa part, il a souligné que la
rencontre de Niamey "tenue sur instruction de nos Chefs d’État, s’inscrit dans le prolongement de celle
organisée précédemment à Bamako, qui avait
permis de dresser un état des lieux et d’esquisser des perspectives concernant
la coopération juridique et judiciaire entre nos systèmes, ainsi que le rôle et
la place du droit et de la
justice dans l’édification
de notre Confédération".
ANP
Rédaction Lessor
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