Le ministre Abdoulaye Diop, et le général Aliou Boï Diarra
Cette rencontre s’est déroulée du 22 au 24
mai dernier à Kigali sous le thème : «Défis sécuritaires contemporains :
la perspective africaine». Le chef de la diplomatie malienne est accompagné par
le chef d’état-major de l’Armée de l’air, le général Aliou Boï Diarra.
Le
ministre Diop et le général Diarra ont participé, vendredi dernier, au panel
intitulé : «Insécurité en Afrique : racines, implications et voie à
suivre», indique une note d’information du département des Affaires étrangères.
Abdoulaye Diop a évoqué les facteurs endogènes et exogènes de la sécurité, en
insistant particulièrement sur la mauvaise gouvernance et les ingérences
extérieures. Sans occulter la nécessité, pour les pays africains, de faire face
à leurs responsabilités.
De plus, il a souligné les effets néfastes des interventions étrangères en Afrique, en illustrant ses propos par les conséquences de l’intervention unilatérale de l’Organisation pour le traité de l’Atlantique Nord (Otan) en Libye et l’échec de la Mission onusienne au Mali.
Le
Chef de la diplomatie malienne a également dénoncé le néocolonialisme, l’impérialisme,
le double standard, l’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme,
ainsi que l’instrumentalisation de certaines organisations sous-régionales
africaines.
La
rencontre a aussi été l’occasion, pour le ministre Diop, de souligner les
avancées réalisées au Mali dans les domaines sécuritaires et politiques,
notamment le retour de l’État sur l’ensemble du territoire national, la reprise
de Kidal, l’appropriation nationale du processus de paix à travers le Dialogue
inter-Maliens.
Évoquant
les perspectives pour mettre fin aux défis posés à la sécurité en Afrique, il a
partagé une dizaine de recommandations fondées sur les expériences vécues par
les pays africains à savoir : nNe pas déléguer sa sécurité à des interventions
militaires internationales, l’Afrique doit développer son propre narratif,
tenir compte des liens entre certaines puissances étrangères et les groupes
terroristes, l’Afrique doit assumer ses responsabilités. Mais aussi promouvoir
les solutions africaines aux défis africains, financer sur ressources propres
toutes dépenses militaires nationales, transformer les organisations régionales
africaines en mettant en place un leadership réellement africain, sans aucune
ingérence étrangère.
En
autre, il s’agira de mener des réformes politiques et institutionnelles,
transformer les économies africaines pour mettre la priorité sur les
populations africaines, notamment les femmes et les jeunes, garantir une place
prépondérante de l’Afrique dans les fora internationaux. Avant de conclure en
indiquant que l’Alliance des États du Sahel (AES) répond à ces recommandations.
De
son côté, le général Aliou Boï Diarra a mis l’accent sur les efforts consentis
par les autorités de la Transition dans le renforcement des capacités
opérationnelles des Forces de défense et de sécurité. Ce, pour changer la
destinée d’une armée sous assistance totale en une armée autonome et pleinement
opérationnelle, aujourd’hui. Le chef de l’aviation militaire a également
insisté sur la nécessité de renforcer la diplomatie militaire africaine qui
favorisera davantage la collaboration et le partage de renseignements et
d’expériences pour relever les défis sécuritaires.
Par
ailleurs, dans le cadre du raffermissement des relations bilatérales, le
ministre Diop conduit également la délégation malienne à la première session de
la Grande commission mixte de coopération Rwanda-Mali, prévue du 25 au 27 mai
2024 à Kigali, rapporte la même source.
Cette grande commission mixte inaugurale s’inscrit dans la droite ligne des orientations stratégiques et de la vision partagée du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et son homologue rwandais, Paul Kagamé, de faire de l’axe Bamako -Kigali, un modèle dynamique de coopération sud-sud, basé sur la solidarité fraternelle, le partage d’expériences et un partenariat mutuellement avantageux. À cet égard, ce rendez-vous diplomatique permettra aux délégations des deux pays de passer en revue les axes stratégiques de leur coopération bilatérale et d’examiner plusieurs projets d’accords touchant à des domaines d’intérêt commun.
Aboubacar TRAORE
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