
Dans
l’entretien qu’il accordé à la presse samedi dernier au Centre international de
conférences de Bamako (CICB), le ministre chargé de la Justice a rappelé que la
Semaine nationale sur l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’État
est une activité qui a été inspirée par le président de la Transition, suite au
constat persistant de l’usage chaotique et non harmonisé de ces instruments de
l’État. «Il nous a instruits de prendre
les dispositions nécessaires pour faire en sorte que les citoyens maliens
connaissent mieux les symboles de l’État, se les approprient et aillent vers
une utilisation harmonisée».
C’est dans ce cadre que le département de la
Justice a mis en place un Comité national chargé de cette harmonisation, dirigé
par le directeur national des Affaires judiciaires et du Sceau. Plusieurs mois
de rencontres auprès de différentes sources et personnalités ont permis de
rassembler des informations capitales sur les symboles de l’État en général. à
l’issue de ce travail, le comité a produit un document intitulé bréviaire qui
sert de canal pour la présentation desdits symboles», a-t-il expliqué. Et de
rappeler qu’au cours de la semaine, des leçons modèles ont été dispensés dans
toutes les écoles et dans toutes les classes sur les symboles de l’État.
«Ce
bréviaire a été présenté par des membres des différentes institutions et
départements ministériels et de la haute administration à travers 13
présentations», a-t-il révélé. à ce
propos, il a rappelé que l’objectif de la semaine était d’amener les citoyens à
connaître les symboles, leur signification, portée et inviolabilité. Les
symboles principaux retenus sont : le Drapeau national, la devise, l’hymne
national, les sceaux de l’État et les armoiries. Les différentes observations
formulées par les personnes ressources feront l’objet de recommandations qui
ressortiront dans le mémorandum qui sera remis aux autorités en même temps que
le rapport général des activités de la semaine.
Selon
le ministre Kassogué, la semaine a aussi permis la conception et la
distribution d’environ 2.000 dépliants aux participants. Le Garde des Sceaux a
saisi l’occasion pour saluer le Mouvement pionnier pour sa forte implication
qui a été d’un atout important pour la réussite de la semaine. «Au total, c’est
une réussite. Nous sommes vraiment satisfaits car, cela a été une occasion pour
l’ensemble des participants d’apprendre les symboles de l’État, de les
comprendre et les honorer pour leur sacralité», s’est-il réjoui.
Avant
d’ajouter que ces symboles sont aussi caractérisés par la conformité aux
prescriptions légales et par l’exclusivité car ils appartiennent à l’État seul
et à nulle autre personne. En ce sens qu’ils permettent d’identifier l’État
dans le concert des nations, de rendre compte de sa souveraineté, de sa dignité
et l’honneur du peuple malien. «Ces symboles sont un condensé de valeurs et de
principes tirés de l’histoire glorieuse du Mali qui a été le berceau de trois
grands empires et royaumes, ayant porté des civilisations qui ont traversé le
temps et l’espace», a déclaré le ministre Kassogué.
DES
VIDES JURIDIQUES- Selon lui, c’est en reconnaissance de tout ce qui a été fait
par les anciens et en mémoire des sacrifices qu’ils ont consentis que ces
symboles ont été retenus par les pionniers lors de l’Indépendance du Mali pour
en faire des éléments qui peuvent mobiliser tous les Maliens autour d’un idéal
commun. Ces symboles étant sacré et représentant l’État, «nous avons le devoir
de les respecter et de les faire respecter en toute circonstance.
Je voudrais
demander au peuple malien particulièrement à la jeunesse de chercher à connaître
ces symboles, à les comprendre, à les mettre en œuvre au quotidien. Mais aussi
à les honorer et à les véhiculer partout», a-t-il exhorté. Avant d’ajouter que
ces symboles sont la source de fierté pour nous surtout dans un contexte de
refondation où nous parlons de nouveau Mali et de nouveau type de Malien. Donc
nous avons besoin d’avoir un citoyen malien moulé aux valeurs républicaines et
qui connaisse l’histoire, qui est fier du passé glorieux de ses aïeux et qui
est prêt à s’engager pour bâtir un Mali meilleur à l’avenir.
Pour
le chef du département en charge de la Justice, un autre motif de fierté reste
la richesse de la documentation qui a pu être mobilisée par les experts et
d’autres personnalités imminentes qui n’ont ménagé ni leur temps, ni leur
énergie pour nous dire tout ce qu’ils savaient sur les symboles de l’État.
«Cela va nous permettre de produire un mémorandum très riche avec des
recommandations importantes qui vont permettre de refonder le système des
symboles de l’état. Déjà, nous avons une idée des actions que nous allons
pouvoir entreprendre afin de faire en sorte que les symboles répondent
davantage aux valeurs de la société malienne et soient beaucoup plus évocateurs
pour fédérer les Maliens et les amener vers un avenir radieux», affirmera-t-il.
Le deuxième élément de satisfaction porte sur la mobilisation extraordinaire
des cadres et des agents de l’État qui sont venus prendre connaissance et
échanger sur ces symboles. Le ministre a annoncé que son département va prendre
des dispositions pour demander l’institutionnalisation de cette semaine afin
que chaque année nous puissions vraiment partager les valeurs, les principes de
la République au cours d’une semaine ou d’une période bien indiquée. Dans le
but de créer une saine émulation entre les différentes couches de la société.
Il s’agira également de faire en sorte qu’au-delà des institutions puisse
vulgariser les textes au niveau de toute la société. Cela va nécessiter la
mobilisation de toute la presse, des communicateurs traditionnels, et
l’exploitation de beaucoup d’autres créneaux de transmission et de diffusion.
«Nous allons aussi prendre des dispositions pour relire les textes qui régissent ces différents symboles pour mieux les adapter à nos réalités pour mieux les réglementer. Parce que nous voyons qu’il y a souvent des vides juridiques, des insuffisances dans les textes», a relevé le ministre. Pour qui, il va falloir rapidement trouver le moyen de faire en sorte que tous ces vides soient comblés et que nous puissions réglementer de façon très rigoureuse l’utilisation de ces symboles.
Aboubacar TRAORE
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