Le
duo d’officiers de police à la tête du commissariat du 1er Arrondissement de
Ségou la commissaire divisionnaire Maïmouna Maïga et son adjoint commissaire
Douga Dembélé, sont déterminés à circonscrire les activités illégales des
personnes malveillantes dans leur secteur d’autorité. Très récemment, ils ont
alpagué un fabricant d’armes artisanales améliorées et son complice revendeur
qui évoluaient dans le trafic d’armes dans la cité des Balazans depuis un
certain temps. Suite à leur interpellation, un chargeur garni de plusieurs
cartouches a été retrouvé en leur possession. À ce jour, les mis en cause ont
été déférés au parquet de la 4è région.
Pour
des raisons bien compréhensibles, nous désignons les indélicats trafiquants
d’armes par les initiales X et Y, âgés respectivement de trente ans pour le
premier et de vingt pour le second. Leur interpellation a permis aux policiers
enquêteurs de comprendre que ces deux individus évoluaient dans cette activité
illicite depuis très longtemps.
Ils
auraient écoulé plusieurs dizaines d’armes (avec munitions certainement),
précise avec force détails la même source qui ajoute que leur marché était
conclu généralement dans les locaux du lycée Cabral de Ségou. Celui que nous
désignons par X était le chef de ce duo de trafiquants. Selon nos sources, cet
homme était très sûr de lui même au point qu’il se croyait imprenable. Idem
pour son complice Y également prêt à tout (ou presque) pour écouler leurs
marchandises sur un marché noir dont ils semblaient avoir une totale maîtrise.
C’est cela qui expliquerait quelque part le fait que l’individu s’était
quasiment spécialisé dans la fabrication d’armes artisanales améliorées.
Avec
le temps, cet individu avait commencé à avoir la côte et lui-même ne s’en
cachait point. La population avait fini par prendre conscience des dangers que
son activité représente pour elle, surtout pour la couche juvénile.
Un trafiquant sûr de lui-même- D’où la nécessité pour elle de collaborer avec la police pour mettre cet individu et son complice hors d’état de nuire. Inutile de rappeler les avantages de la collaboration entre la police et les populations dont elle a la sécurité en charge, afin de leur permettre de vaquer tranquillement à leurs affaires dans la cité.
C’est ainsi que, par la suite, la hiérarchie a instruit au chef de l’Unité des recherches, le commissaire de police Yacouba Coulibaly de tout mettre en œuvre pour coincer et interpelle cet individu malveillant qui commençait à prospérer dans une activité lucrative certes, mais illicite avec des conséquences désastreuses.
C’était
le 9 mai dernier à Markala (Ségou). Disposant de renseignements solides, les
éléments enquêteurs ont effectué une décente inopinée chez Y, celui là-même qui
avait en charge d’écouler les armes fabriquées par X.
Cet
homme a été pris les mains dans le sac. Il a été coincé au moment où il
écoulait la «marchandise » Ainsi de fil en aiguille, à la suite de son
interpellation, les limiers ont remonté jusqu’au fabricant lui-même et lui ont
mis le grappin dessus. Les deux se trouvaient désormais entre les mains des
policiers. Conduits dans les locaux de la police, ils ont été entendus et ont
avoué leurs forfaits sans autre forme de procès. Présentés au parquet du
Tribunal de Ségou, ils ont été placés sous mandat de dépôt.
Les policiers rassurent que les enquêtes restent ouvertes pour disloquer ce qui ressemble à un réseau de fabricants d’armes artisanales améliorées. Ils ont saisi l’occasion pour exhorter, la population à plus de vigilance et de collaboration afin de lutter plus efficacement contre la criminalité sous toutes ses formes dans la Cité des Balanzans.
Tiedié DOUMBIA
Il était bel et bien au courant des agissements malsains de son chef hiérarchique, mais a préféré les passer sous silence. Ce qui lui vaudra des années derrière les barreaux.
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des personnes vivant avec un handicap, couplée avec la Journée internationale de lutte contre la corruption, l’Association démocratie 101 a organisé une conférence, il y a quelques jours au Mémorial Modibo Keita, sous le thème .
Le voisin n’a pas hésité une seconde à abuser d’une fillette qu’il avait trainée dans sa chambre. Il a écopé de 10 ans de prison.
Plus de 1,2 milliard de Fcfa. C’est ce montant qui est reproché à un auteur de crime financier. Il s’agit de Sory Ibrahima Diarra, agent comptable d’alors de la Société de distribution de marques (Sodima-sarl). Le financier aurait détourné ce pactole en trois ans par des méthodes frau.
L’Ong World Vision international (WVI) a célébré hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la Journée de lutte contre le travail des enfants sous le thème : «Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants»..
En dépit de son âgé très avancé, l’octogénaire n’a pas résisté à la tentation de fabriquer des faux documents pour faire de lui le propriétaire légal du domicile paternel. Il sera pris à son propre piège par la suite....