#Mali : Ségou : Un fabriquant d’armes et son complice déférés

L’un s’était spécialisé dans la fabrication d’armes artisanales améliorées et l’autre dans leur mise sur le marché noir. Les policiers ont fini par casser cette entreprise illégale

Publié mercredi 12 juin 2024 à 16:44
#Mali : Ségou : Un fabriquant d’armes et son complice déférés

 

Le duo d’officiers de police à la tête du commissariat du 1er Arrondissement de Ségou la commissaire divisionnaire Maïmouna Maïga et son adjoint commissaire Douga Dembélé, sont déterminés à circonscrire les activités illégales des personnes malveillantes dans leur secteur d’autorité. Très récemment, ils ont alpagué un fabricant d’armes artisanales améliorées et son complice revendeur qui évoluaient dans le trafic d’armes dans la cité des Balazans depuis un certain temps. Suite à leur interpellation, un chargeur garni de plusieurs cartouches a été retrouvé en leur possession. À ce jour, les mis en cause ont été déférés au parquet de la 4è région.

Pour des raisons bien compréhensibles, nous désignons les indélicats trafiquants d’armes par les initiales X et Y, âgés respectivement de trente ans pour le premier et de vingt pour le second. Leur interpellation a permis aux policiers enquêteurs de comprendre que ces deux individus évoluaient dans cette activité illicite depuis très longtemps.

Ils auraient écoulé plusieurs dizaines d’armes (avec munitions certainement), précise avec force détails la même source qui ajoute que leur marché était conclu généralement dans les locaux du lycée Cabral de Ségou. Celui que nous désignons par X était le chef de ce duo de trafiquants. Selon nos sources, cet homme était très sûr de lui même au point qu’il se croyait imprenable. Idem pour son complice Y également prêt à tout (ou presque) pour écouler leurs marchandises sur un marché noir dont ils semblaient avoir une totale maîtrise.

C’est cela qui expliquerait quelque part le fait que l’individu s’était quasiment spécialisé dans la fabrication d’armes artisanales améliorées.

Avec le temps, cet individu avait commencé à avoir la côte et lui-même ne s’en cachait point. La population avait fini par prendre conscience des dangers que son activité représente pour elle, surtout pour la couche juvénile.

 

Un trafiquant sûr de lui-même-  D’où la nécessité pour elle de collaborer avec la police pour mettre cet individu et son complice hors d’état de nuire. Inutile de rappeler les avantages de la collaboration entre la police et les populations dont elle a la sécurité en charge, afin de leur permettre de  vaquer tranquillement à leurs affaires dans la cité.

C’est ainsi que, par la suite, la  hiérarchie a instruit au chef de l’Unité des recherches, le commissaire de police Yacouba Coulibaly de tout mettre en œuvre pour coincer et interpelle cet individu malveillant qui commençait à prospérer dans une activité lucrative certes, mais illicite avec des conséquences désastreuses.

C’était le 9 mai dernier à Markala (Ségou). Disposant de renseignements solides, les éléments enquêteurs ont effectué une décente inopinée chez Y, celui là-même qui avait en charge d’écouler les armes fabriquées par X.

Cet homme a été pris les mains dans le sac. Il a été coincé au moment où il écoulait la «marchandise » Ainsi de fil en aiguille, à la suite de son interpellation, les limiers ont remonté jusqu’au fabricant lui-même et lui ont mis le grappin dessus. Les deux se trouvaient désormais entre les mains des policiers. Conduits dans les locaux de la police, ils ont été entendus et ont avoué leurs forfaits sans autre forme de procès. Présentés au parquet du Tribunal de Ségou, ils ont été placés sous mandat de dépôt.

Les policiers rassurent que les enquêtes restent ouvertes pour disloquer ce qui ressemble à un réseau de fabricants d’armes artisanales améliorées. Ils ont saisi l’occasion pour exhorter, la population à plus de vigilance et de collaboration afin de lutter plus efficacement contre la criminalité sous toutes ses formes dans la Cité des Balanzans.

Tiedié DOUMBIA

Lire aussi : Crimes économiques et financiers à la Cour d’assises : Le comptable naïf prend cinq ans de prison

Il était bel et bien au courant des agissements malsains de son chef hiérarchique, mais a préféré les passer sous silence. Ce qui lui vaudra des années derrière les barreaux.

Lire aussi : Corruption : La pratique affecte les droits des personnes en situation de handicap

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des personnes vivant avec un handicap, couplée avec la Journée internationale de lutte contre la corruption, l’Association démocratie 101 a organisé une conférence, il y a quelques jours au Mémorial Modibo Keita, sous le thème .

Lire aussi : #Mali : Banankabougou : Le marabout paie cash sa pédophilie

Le voisin n’a pas hésité une seconde à abuser d’une fillette qu’il avait trainée dans sa chambre. Il a écopé de 10 ans de prison.

Lire aussi : #Mali : Crimes économiques et financiers de la Cour d’assises : Le financier écope de 10 ans de prison ferme

Plus de 1,2 milliard de Fcfa. C’est ce montant qui est reproché à un auteur de crime financier. Il s’agit de Sory Ibrahima Diarra, agent comptable d’alors de la Société de distribution de marques (Sodima-sarl). Le financier aurait détourné ce pactole en trois ans par des méthodes frau.

Lire aussi : #Mali : Journée de lutte contre le travail des enfants : Plus de sensibilisation sur le fléau

L’Ong World Vision international (WVI) a célébré hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la Journée de lutte contre le travail des enfants sous le thème : «Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants»..

Lire aussi : #Mali : Cour d’assises spéciale de Bamako : L’arroseur arrosé

En dépit de son âgé très avancé, l’octogénaire n’a pas résisté à la tentation de fabriquer des faux documents pour faire de lui le propriétaire légal du domicile paternel. Il sera pris à son propre piège par la suite....

Les articles de l'auteur

Crimes économiques et financiers à la Cour d’assises : Le comptable naïf prend cinq ans de prison

Il était bel et bien au courant des agissements malsains de son chef hiérarchique, mais a préféré les passer sous silence. Ce qui lui vaudra des années derrière les barreaux.

Par Tiedié DOUMBIA


Publié mercredi 15 janvier 2025 à 07:45

Corruption : La pratique affecte les droits des personnes en situation de handicap

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des personnes vivant avec un handicap, couplée avec la Journée internationale de lutte contre la corruption, l’Association démocratie 101 a organisé une conférence, il y a quelques jours au Mémorial Modibo Keita, sous le thème : «Les pratiques corruptives et discriminatoires qui affectent le droit des personnes handicapées»..

Par Tiedié DOUMBIA


Publié vendredi 03 janvier 2025 à 07:29

#Mali : Banankabougou : Le marabout paie cash sa pédophilie

Le voisin n’a pas hésité une seconde à abuser d’une fillette qu’il avait trainée dans sa chambre. Il a écopé de 10 ans de prison.

Par Tiedié DOUMBIA


Publié mardi 12 novembre 2024 à 21:47

#Mali : Crimes économiques et financiers de la Cour d’assises : Le financier écope de 10 ans de prison ferme

Plus de 1,2 milliard de Fcfa. C’est ce montant qui est reproché à un auteur de crime financier. Il s’agit de Sory Ibrahima Diarra, agent comptable d’alors de la Société de distribution de marques (Sodima-sarl). Le financier aurait détourné ce pactole en trois ans par des méthodes frauduleuses, notamment la falsification des chèques de paiement des fournisseurs de son service employeur au profit de sa propre entreprise dénommée Sonetra-sarl..

Par Tiedié DOUMBIA


Publié lundi 15 juillet 2024 à 09:28

#Mali : Journée de lutte contre le travail des enfants : Plus de sensibilisation sur le fléau

L’Ong World Vision international (WVI) a célébré hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la Journée de lutte contre le travail des enfants sous le thème : «Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants»..

Par Tiedié DOUMBIA


Publié vendredi 12 juillet 2024 à 08:58

#Mali : Cour d’assises spéciale de Bamako : L’arroseur arrosé

En dépit de son âgé très avancé, l’octogénaire n’a pas résisté à la tentation de fabriquer des faux documents pour faire de lui le propriétaire légal du domicile paternel. Il sera pris à son propre piège par la suite....

Par Tiedié DOUMBIA


Publié mardi 09 juillet 2024 à 15:59

#Mali : Affaire BMS : Bintou Maïga coupable de détournements

La chargée des opérations de «Sikka cash» effectuait des transferts frauduleux au détriment de son établissement bancaire. Elle a été condamnée à 5 ans de prison ferme et au remboursement de plus de 153 millions de Fcfa, la somme qui lui est reprochée.

Par Tiedié DOUMBIA


Publié mercredi 03 juillet 2024 à 15:20

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner