
Le ministre Moussa Alassane Diallo échange avec la délégation brésilienne
La
volonté des autorités de la Transition est d’oublier définitivement le problème
de pénurie récurrente de sucre sur le marché national. Pour apporter une réponse
structurelle au déficit en matière de production de sucre dans notre pays, les
autorités de la Transition ont fait appel à des experts brésiliens.
Ces spécialistes
procéderont à l’évaluation des performances industrielles des unités sucrières
Sukala et N-Sukala, des terres agricoles (potentielle de production) et
proposeront des variétés de canne à sucre à haut niveau de production et de
rendement. Le but poursuivi est d’assurer, significativement, la production
agricole mais aussi la productivité et la compétitivité de ces unités
industrielles. Les résultats de cette évaluation seront disponibles dans deux
mois.
Hier,
le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a reçu ces
experts venus du Brésil, premier pays producteur du sucre au monde. «De l’indépendance
à nos jours, le Mali n’a jamais été autosuffisant en production de sucre», a déploré
le ministre Diallo, ajoutant qu’à ce problème structurel, c’est toujours une réponse
conjoncturelle qui est apportée à travers les importations et les exonérations.
Or, les «importations et les exonérations n’ont jamais développé un pays». D’où
la décision du ministère en charge de l’Industrie de trouver une solution
structurelle nécessitant cette évaluation du secteur.
Le résultat
de cette évaluation permettra de bâtir un schéma global (court, moyen et long
terme) de production de sucre à la fois sur les performances industrielles et
sur les aménagements agricoles. «Nous attendons des experts brésiliens qu’ils
nous accompagnent à bâtir ce schéma qui sera présenté au gouvernement dans les
mois à venir», a déclaré Moussa Alassane Diallo. Selon lui, les solutions
envisagées par les autorités permettront au Mali d’oublier définitivement le
problème de pénurie de sucre sur le marché. L’ambition affichée, a révélé le
ministre Diallo, est d’assurer pour les «prochaines années la production de
300.000 à 500.000 tonnes de sucre dans notre pays.
Cela de façon à rendre le
pays autosuffisant en sucre et faire du Mali, un exportateur net de sucre dans
la sous région». Le ministre de l’Industrie et du Commerce a rappelé qu’au nom
du respect de la souveraineté, le chef de l’État a posé un principe de base en
termes de développement économique de notre pays. Il s’agit d’assurer le développement
endogène du Mali qui se repose sur notre capacité à produire nos biens de
consommation, d’équipements et de services. «C’est pourquoi, pour apporter une
réponse structurelle au déficit en matière production de sucre, nous avons fait
appel à des experts brésiliens», a-t-il expliqué.
Le
Brésil est le premier producteur de sucre au monde et dispose de l’expertise,
la technologie et les techniques les plus avancées au plan mondial en matière
de production. Le porte-parole de la délégation brésilienne s’est réjoui
d’avoir été sollicité pour réaliser ce diagnostic sucrier et agricole. «Le Brésil
est un gros exportateur de sucre, notamment au Mali. Aujourd’hui, nous sommes
convaincus que nous avons la solution et nous allons coopérer avec le département
en charge de l’Industrie et du Commerce pour réduire le coût de production de
sucre. Nous avons tous les éléments et l’expertise au Brésil pour aider le Mali
à avoir une meilleure productivité des champs de canne et améliorer les outils
industriels», a déclaré Gerard Scerb. Aussi, l’expert a-t-il assuré que son
pays dispose des solutions pour le problème de l’énergie auquel le Mali fait
face.
Il convient de rappeler qu’une première mission des experts brésiliens avait procédé au diagnostic des performances industrielles de Sukala et de N-Sukala et des terres aménagées pour la production du sucre. La mission avait également vérifié les variétés de canne à sucre et les intrants agricoles utilisés.
Babba COULIBALY
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