
Rencontre avec les autorités et légitimités traditionnelles et les confessions religieuses
Le Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la
réconciliation nationale amorce la phase des travaux préparatoires en prélude
de la tenue du Dialogue proprement dit. À cet effet, il a entamé hier une série
de rencontres avec les forces vives de la nation. Les autorités et légitimités
traditionnelles et confessions religieuses ont été les premiers à ouvrir le bal
de la série de rencontres qui va se poursuivre toute cette semaine. Objectif :
mettre à la disposition des participants les Termes de références (TDR) et ses
notes techniques. Il s’agit aussi de les informer des missions et intentions du
Comité avant de les écouter et recueillir leurs avis et conseils afin d’avoir
une idée des attentes pour la réussite du Dialogue.
La cérémonie était présidée par le président du Comité de pilotage,
l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga. C’était en présence de
plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d’État ministre, de
l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du
gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga. Il avait à ses côtés les chefs des
départements en charge des Affaires religieuses, Dr Mahamadou Koné, de la
Réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, de la Culture,
Andogoly Guindo.
Après avoir rappelé l’historique et les étapes antérieures de l’initiative
présidentielle, Ousmane Issoufi Maïga a indiqué que dans sa lettre de mission,
le chef de l’État a décliné sa vision du Dialogue. Selon laquelle, les
prochaines concertations nationales visent à résoudre les mésententes au sein
des communautés et entre elles, réparer le tissu social en vue de restaurer
l’harmonie et le vivre-ensemble ayant toujours caractérisé les sociétés
maliennes. Sans lesquels, le développement et la réalisation du Mali Kura
seraient impossibles. Selon l’ancien Premier ministre, le processus du Dialogue
direct entre Maliens vise à éradiquer les racines des conflits communautaires
qui ont fragilisé le tissu social et ébranlé le vivre-ensemble.
Ainsi, «il faut arriver à réconcilier les Maliens entre eux, à tourner la
page du passé et trouver les issues favorables au développement endogène et
harmonieux du Mali», a relevé le président Comité de pilotage. À cet effet, il
soulignera que son équipe entend adopter une démarche inclusive et
participative à l’endroit des participants. Ce, pour que les décisions et
recommandations puissent refléter les points de vue exprimés et permettre de
résoudre définitivement les crises qui ont tant fait souffrir nos populations,
et se mettre ensemble pour une cohésion nationale.
Afin de bâtir un Mali uni et
prospère. Selon Ousmane Issoufi Maïga, cette inclusivité sera la lame de fond
de la suite de cette deuxième partie du processus du Dialogue inter-Maliens
dont les phases communales se tiendront du 13 au 15 avril. Les phases
régionales et du District de Bamako ainsi que des ambassades et consulats sont
prévues du 20 au 22 du mois en cours. La date de la phase nationale sera fixée
par le président de la Transition qui présidera les cérémonies d’ouverture et
de clôture, en fonction de son agenda, a annoncé le président du Comité de
pilotage.
PHASE FINALE- Il s’agira lors de la phase nationale de recueillir les
préoccupations et propositions des populations à la base, c’est-à-dire de
l’intérieur du pays et des Maliens établis à l’extérieur, et les contributions
faites sur la plateforme numérique créée à cet effet. «Nous demandons à toutes
les forces vives de la nation de bien vouloir proposer des solutions objectives
et pertinentes nous permettant de tirer les conclusions, à l’effet de les
soumettre aux autorités en vue de leur mise en œuvre», a déclaré l’ancien chef
du gouvernement. Avant d’exhorter les légitimités traditionnelles et les confessions
religieuses à mobiliser l’ensemble de leurs démembrements pour échanger et
trouver les ressources nécessaires afin que le Mali continue sa marche vers le
progrès.
Pour sa part, le ministre d’État, après avoir souligné le bien-fondé de l’initiative d’un dialogue franc entre les Maliens et félicité les membres du Comité de pilotage, a assuré que tout le gouvernement est mobilisé tout comme les ressources nécessaires pour la réussite des missions du Comité de pilotage. Le colonel Abdoulaye Maïga a sollicité l’engagement et l’implication des autorités et légitimités traditionnelles, ainsi que l’accompagnement légendaire du Haut conseil islamique et des Églises catholique et protestante dans toutes les régions du Mali.
Ainsi, dans un esprit constructif, les participants ont posé des questions
de compréhension notamment sur les TDR, les notes techniques, les dates et
certains détails organisationnels. Des inquiétudes qui ont été rapidement
dissipées par les membres du Comité de pilotage.
Le Comité de pilotage s’est ensuite prêté au même exercice d’explication
avec les représentants des femmes, des jeunes et des organisations de la
société civile. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement dont
le ministre d’État, colonel Abdoulaye Maïga, accompagné des ministres chargés
de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Coulibaly Mariam
Maïga et ses collègues de la Jeunesse et des Sports, Abdoul Kassim Ibrahim
Fomba et celui de la Cohésion nationale, le colonel-major Ismaël Wagué.
À tour
de rôle, les porte-paroles de ces différentes entités ont salué la démarche du
Comité et ont assuré de leur pleine participation aux prochains fora entre
Maliens. Cet exercice pédagogique du Comité de pilotage concernera les Institutions
de la République, les partis politiques, les organisations
socio-professionnelles et autorités administratives, autonomes et
indépendantes.
Aboubacar TRAORE
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