
Le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha et le ministre Abdoulaye Diop (archives)
Placé sous le thème : «Renforcer
l’unité et la solidarité par le dialogue pour le développement durable», ce
grand rendez-vous du monde islamique sera un cadre de renforcement de la
coopération et de la solidarité musulmane en vue d’assurer plus de protection
des droits, mais aussi des intérêts des États membres ainsi que le soutien au
peuple palestinien.
Dans cette perspective, ce sommet
participe à la quête de paix globale, de stabilité, de développement durable,
de sécurité, de prospérité, de compréhension mutuelle et d’unité dans la Oummah
islamique, face aux défis liés à la propagation du terrorisme, de l’extrémisme
violent et de l’islamophobie.
La participation du Mali à ce 15è Sommet islamique sera une opportunité pour faire le point des avancées réalisées dans le cadre du processus de transition et mener des plaidoyers appuyés visant une plus grande mobilisation de soutien de l’OCI et de ses membres en faveur de notre pays.
À cet égard, Abdoulaye Diop
portera la voix du Mali à cette tribune de la Oummah islamique et mènera des
consultations politiques de haut niveau pour le renforcement de la coopération
bilatérale avec de nombreux partenaires membres de cette organisation.
Une deuxième note du ministère
des Affaires étrangères, datée du 15 avril dernier, indique que sur la
situation au Mali, la Conférence regretterait les difficultés rencontrées
dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali,
issu du processus d’Alger, signé en 2015, auquel l’OCI a contribué et fut
membre du Comité de suivi de la mise en œuvre.
Elle prendrait note, à cet
égard, de la décision du Mali de privilégier l’appropriation du processus de
paix, en élaborant un cadre de dialogue inter-Maliens pour la paix et la
réconciliation en lieu et place de l’Accord. «Ces deux paragraphes consacrés au
Mali n’appellent pas d’observation de notre part. Toutefois, la délégation
malienne doit veiller à ce qu’ils ne fassent l’objet d’amendements
préjudiciables à nos intérêts, y compris des tentatives visant à redonner vie à
l’Accord», recommande le même document.
Sur la situation au Sahel et dans
le Bassin du Lac Tchad, la rencontre exprimerait sa préoccupation face à
la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans les pays du
Sahel et du Bassin du Lac Tchad, qui continuent à faire face aux attaques récurrentes
des groupes terroristes, entraînant des pertes en vies humaines, des
déplacements massifs de populations et exacerbant les défis humanitaires et les
effets du changement climatique.
Il convient de signaler que la
Conférence réaffirmerait son soutien à la sécurité, à la stabilité, à l’unité,
à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de certains États
membres et exprimera son opposition à toute ingérence extérieure dans ces
pays. Il s’agit de : Syrie, Yémen, Libye, Soudan, Irak, Afghanistan,
Azerbaïdjan et Bosnie-Herzégovine. Sur ce point précis, on relève que le projet
de Communiqué ne fait pas cas des pays du Sahel et du Bassin du Lac Tchad. Il y
a donc lieu de suggérer que le texte soit complété par la mention : «La
Conférence réaffirme son soutien à la sécurité, à la stabilité, à l’unité, à la
souveraineté et à l’intégrité territoriale des pays du Sahel et du Bassin du
Lac Tchad et s’oppose à toute ingérence extérieure dans ces pays».
Concernant le projet de
résolution sur la Palestine, la Conférence appellerait à la cessation immédiate
et inconditionnelle de l’agression d’Israël contre le peuple palestinien, à la
fourniture d’aide humanitaire, médicale et de secours, de l’eau et de
l’électricité, mais aussi à l’ouverture de couloirs humanitaires et
renouvellerait son appel à tous les États membres qui n’ont pas encore reconnu
l’État de Palestine (déclaré en 1988) à le faire de manière décisive.
En somme, le projet de
Déclaration porte sur l’importance du recours au dialogue et à la médiation
pour le règlement pacifique des différends et la nécessité de renforcer la
diplomatie préventive ; le soutien indéfectible à apporter aux pays et aux
peuples de la région du Sahel, confrontés à des défis sécuritaires et
humanitaires redoutables, notamment les conflits armés, l’extrémisme violent,
l’insécurité alimentaire et les vulnérabilités amplifiées par le changement
climatique.
Il est important de rappeler que l’OCI est la deuxième plus grande organisation au monde qui compte 57 États membres, y compris le Mali. Elle a pour vocation, le renforcement de la coopération et de la solidarité entre les États membres, la protection des droits et intérêts du monde islamique ainsi que le soutien au peuple palestinien.
Massa SIDIBE
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