
À l’issue de la rencontre, les participants ont formulé plusieurs recommandations
Cette
session s’inscrit dans le cadre de la Journée nationale des légitimités
traditionnelles, célébrée le 11 novembre de chaque année. La rencontre a
enregistré la présence de plusieurs experts dont des universitaires de
l’intérieur comme de l’extérieur du pays.
Le thème
était extrêmement important pour les participants, au regard de la situation
que traverse le Mali surtout la recherche de moyens psychologiques nécessaires
pour faire redémarrer notre pays. Lors de la conférence-débats, ils ont parlé
et avancé beaucoup d’idées, notamment ce qu’il faut pour que les autorités et
les légitimités traditionnelles puissent retrouver leur pouvoir.
«Nous
avons insisté sur la nécessité aujourd’hui d’apporter un statut qui va définir
la relation entre l’État et ces autorités-là», a fait remarquer l’ancien
ministre chargé des Maliens de l’Extérieur, tout en signalant qu’il y a une
complémentarité qui doit se poser. C’est pour dire que les chefs de village
doivent se sentir chefs de villages. Dr Abdramane Sylla a prévenu qu’il y a des
comportements aujourd’hui qui nécessitent d’être revus pour que les légitimités
retrouvent leur autorité.
«Lorsqu’elles vont retrouver cette
autorité, elles pourront éduquer les populations comme nous le souhaitons
conformément à nos valeurs sociétales», a indiqué le professeur d’histoire.
Parlant du
Niger, qui était valablement représenté dans la salle, Dr Abdramane Sylla a
fait savoir que ses représentants ont expliqué que dans leur pays, il y a une
très grande association qui réunit l’ensemble de ces autorités et légitimités.
«Ils nous ont aussi informés de
l’existence de 246 chefs au Niger mais organisés en sultanat, en canton et en
regroupement», a-t-il indiqué. Concernant notre tradition, il a précisé que
«nous sommes un vieux pays qui a ses règles et ses connaissances». Toutefois,
le conférencier dira qu’il faut arranger tout cela pour que ce soit mieux
profitable aujourd’hui aux populations.
Au terme de la rencontre, les participants ont remercié le gouvernement pour avoir retenu ce thème à discuter pendant cette journée dédiée aux autorités et légitimités traditionnelles.
Ils ont
formulé plusieurs recommandations, entre autres, la prise en charge des
légitimités traditionnelles par l’État à l’instar de leurs homologues du Niger,
la vulgarisation et la mise en œuvre du Programme d’éducation aux valeurs sur
l’ensemble du territoire national et la diaspora à travers différents canaux de
communication y compris les nouvelles technologies de l’information et de
communication.
Ils ont proposé aussi d’ériger la Journée nationale des légitimités
traditionnelles en programme gouvernemental présidé par le Président de la
Transition, de restituer et évaluer les recommandations issues des éditions
passées de cette journée en vue de dégager des perspectives, de faire du 11
novembre une journée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire.
Mais également de renforcer les rôles,
responsabilités et capacités des légitimités traditionnelles dans le cadre du
Mali Kura, de capitaliser les différents acquis de la journée ainsi que
d’augmenter le nombre de jours en incluant une réunion préparatoire.
Souleymane SIDIBE
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